Depuis le 10 janvier dernier, suite au retard accusé par les postulants au dépôt des dossiers de candidature, la date des élections municipales et régionales, a été reportée sine die. Ni les candidats, ni même la CEI, (Commission électorale indépendante), ne savent la nouvelle date du scrutin. En attendant, des surprises attendent les candidats. Qui veut aller loin ménage sa monture . Dit l'adage. Mais si l'on ne sait pas qu'on va loin, ou alors si l'itinéraire initialement tracé semblait plus court, comment peut-on prendre la peine de ménager sa monture ? C'est un peu le cas des élections locales couplées qui se tiendraient se tenir le 24 février, sont entrain de trainer en longueur. Peu sont les candidats qui avaient prévu cette donne. Or pendant ce temps, il faut entretenir les électeurs, en tenant compte de la concurrence imposée d'une adversité aussi farouche que coriace. Et non sans négliger les caprices des électeurs qui, au lieu de tenir compte de la compétence des candidats et de leur projet de gouvernance, préfèrent jouer au jeu du plus offrant. Au grand dam des principes démocratiques et de la bonne gouvernance. Dès lors, le meilleur candidat n'est pas forcement le meilleurs choix. Le bon sens étant guidé par le matériel et les billets de banque. Par ailleurs, les moins vigilents risquent de se faire avoir par l'usure du temps. En effet, certains documents des dossiers étant périssables, si une dérogation spéciale n'est pas faite par l'autorité compétant, ces derniers seront contraints à les actualiser pour qu'ils soient acceptés. Aussi, certains candidats qui faisaient office de figure de proue dans leur circonscription au départ, peuvent avec le temps se voir reléguer à un rang inférieur au profit d'un adversaire. Il n'est pas non plus exclut de voir certains membres d'un conseil municipal ou régional se désister à la dernière minute au profit de l'adversaire. En politique, ce genre de vbolte-face est légion et se fait sans état d'âme. Les candidats seront donc confrontés à toute sorte de surprise. Donc vigilance, vigilance.
Gisèle Tienfô