vendredi 8 fevrier 2013 par LG Infos

Le Nigeria et le Burkina Faso en finale de la Can 2013. Ils sont très peu à avoir pronostiqué une telle affiche pour le 10 février prochain, à Johannesburg (Afrique du Sud). Et pourtant, Super Eagles et Etalons du Burkina Faso ont déjoué tous les pronostics pour y être. Ce, au prix d'une idée qui n'est pourtant pas originale. Celle de la confiance placée en la jeunesse en ce qui concerne le Nigeria. Et la fraîcheur physique affichée par le Burkina Faso. Le cas des Super Eagles restera toutefois un exemple qui fera tache d'huile. Car ces cinq dernières années, le Nigeria avait perdu sa place dans le gotha du football africain. Demi-finaliste en 2006, elle était passée à côté de son sujet en 2008, avant de disparaître. Le retour, après avoir été absent de la Can 2012, était perçu par des observateurs comme un simple test pour une jeune équipe en construction. Le sélectionneur Stephen Keshi en avait ajouté une couche en déclarant que le Nigeria pariait sur l'avenir et non sur cette Can. Finalement, ses choix de joueurs locaux et jeunes ont payé. Jamais les Super Eagles n'ont été si proches de la consécration. Dans cette position, ils manquent rarement leur cible. Moses, Emenike et consorts ont une occasion d'écrire une nouvelle page du football nigérian ressuscité. Certain, qu'ils ne cracheront pas sur le morceau. Les Etalons du Burkina Faso constituent aussi une surprise. Mais le sacre des Etalons cadets à la Can 2011 (au Rwanda) avait donné le signal que le football burkinabé était sur une pente ascendante. Certes, la génération championne ne fait pas encore partie de l'équipe A, mais le travail effectué depuis de longues années porte des fruits. Le défenseur Panadétiguiri était de la Can 2003 des juniors, organisée par Burkina Faso. Dix ans après, il disputera une finale des seniors. Loin du regard des Yaya Touré, Romaric et consorts qu'il avait côtoyés pendant cette Can de 2013.

Alexis Adélé

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