lundi 11 fevrier 2013 par Le Temps

Au fur et à mesure que la date du 16 février 2013 approche, la jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) et les Ivoiriens s'impatientent d'attendre ce jour historique. Cette impatience a été exprimée le samedi 09 février 2013 au baron de Yopougon. Où des centaines de militants du Fpi et des sympathisants du président Gbagbo, ont répondu massivement à l'appel du secrétaire national par intérim de la Jfpi. Dans une salle archicomble, Koua Justin a, en prélude au 16 février 20123, testé la capacité de mobilisation de ses troupes. Il n'a pas été du tout déçu. Dans son adresse, il a fait savoir à ses camarades que la plaisanterie est terminée. La peur dit-il, doit désormais changer de camp. La peur pour nous, n'existe plus. Le 16 février 2013 à la place Cp1, nous ferons aux Frci et au dozos de Ouattara. Nous allons leur retourner cette peur. Nous allons défie leur arrogance de violence, assène le conférencier. Il invite les Ivoiriens et ses camarades du Fpi à braver la peur pour déferler à la place Cp1, afin d'exiger à la Cpi la libération du président Gbagbo. Aussi difficile que sera le chemin, nous devons avancer pour atteindre le lieu du meeting. Pour nos frères exilés, emprisonnés, tués, enlevés, extradés, nous avons le devoir d'être à la place Cp1 ce 16 février 2013. Je vous demande ce jour-là de franchir sans peur, tous les barrages de dozos et de Frci qui se dresseront devant vous, ordonne Koua Justin. Il faut, comme il le souligne si bien, que chaque Ivoirien et militant du Fpi vienne s'engager avec Laurent Gbagbo. Car, le 16 février absolument rien ne doit ce rendez-vous de l'Histoire, martèle le secrétaire national de la Jfpi. Je vous engage à ne reculer devant rien. Soyez ce jour-là, sans faiblesse comme sans violence. L'histoire nous regarde et nous devons écrire notre nom dans le livre de l'Histoire. Ouattara doit comprendre qu'on ne peut pas terroriser, effrayer les Ivoiriens à vie. Toute chose a une fin, explique l'orateur. En Côte d'Ivoire, répète Koua à qui veut l'entendre, la légitimité et la popularité se conjuguent avec le président Gbagbo. Koua Justin est catégorique. Qu'il pleuve ou neige, ce meeting se tiendra inexorablement à la place Cp1 de Yopougon. Ne restons pas esclaves à vie avec ce régime dictatorial. Si nous devons mourir ce jour-là, alors que la mort soit pour nous un gain. Disons oui à la révolution démocratique et pacifique, enseigne-t-il. Koua rit sous cape lorsque les dirigeants actuels festoient et s'excitent lorsqu'un pro-Gbagbo est extradé ou emprisonné. Laissez-les danser, fêter devant nos malheurs. Ils seront bientôt rattrapés. S'ils veulent, qu'ils partent arrêter tous les exilés. Nous nous réjouirons de retrouver nos frères à nos côtés, soutient le secrétaire national de la Jfpi. Qui avait à ses côtés les présidents de jeunesse de l'Udcy et de l'Ung.

Fabrice Tété

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