mardi 12 fevrier 2013 par LG Infos

Jeunesse ivoirienne, peuple de Côté d'Ivoire

Le procès de confirmation des charges du Président Laurent Gbagbo aura lieu, le 19 février 2013, à La Haye, où il est injustement détenu, depuis novembre 2011. Pour exiger sa libération, la jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) organise un giga meeting qui se tiendra, le 16 février 2013, au bloc célibataire de Yopougon, à la place CP1. Si les circonstances n'étaient pas particulièrement difficiles actuellement dans notre cher pays, je n'allais pas éprouver le besoin de lancer un appel particulier à la mobilisation, habitués que nous sommes à relever les défis qui nous sont lancés en pareilles circonstances. Et jamais, nous n'avons failli à notre devoir. Malheureusement, nous vivons une situation de psychopathologie politique où les acquis de la démocratie sont remis en cause, où les libertés d'expression et d'action sont confisquées depuis avril 2011.

Pour rappel, les meetings du Fpi ont toujours été, soit interdits, soit dispersés : le meeting de la Jfpi du 15 octobre 2011 à été interdit manu-militari. Celui du Fpi du 21 janvier 2012 à été brutalement dispersé avec mort d'homme sans qu'aucune enquête ne soit diligentée à ce jour. Le sit-in de la Jfpi à la cathédrale, le 4 octobre 2012, a été purement et simplement interdit sans autre forme de procès. Devons-nous pour autant abdiquer? Devons-nous abandonner la lutte sous prétexte qu'il y a peur, torpeur et terreur ? Non! Au contraire, nous devons admettre définitivement que chaque obstacle constitue une raison supplémentaire de notre engagement, de notre détermination et de notre foi en l'avenir. Nous devons comprendre qu'aucune liberté ne se donne pas. Toutes les libertés se conquièrent, elles s'arrachent. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'histoire qui l'enseigne. C'est pourquoi, j'en appelle à une mobilisation totale de la jeunesse ivoirienne, du peuple ivoirien ce 16 février 2013. Et aucune interdiction, aucune intimidation ne doit, cette foi-ci, entamer notre détermination. La Jfpi va exiger la libération du Président Gbagbo que nous connaissons tous et bien. Il n'a rien fait pour être à La Haye. Il y est donc pour rien. Exiger sa libération, c'est poser les conditions d'une réconciliation vraie et durable. C'est exiger la justice et la liberté. C'est donc simplement demander le juste retour à l'ordre normal des choses en Côte d'Ivoire. En ce sens, le rassemblement du 16 février prochain doit faire date dans l'histoire. Et Malgré les exécutions sommaires, les tortures et les humiliations subies, nous devons y être. Mais surtout, justement parce que nous sommes exécutés, persécutés, torturés et humiliés, nous devons y être. Tous ceux qui croient à la justice et aux valeurs qui fondent notre société, ce rassemblement est le leur. C'est ensemble, dans un seul élan de solidarité, que nous donnerons du sens à notre histoire collective.

Hier, c'était le Front populaire ivoirien et les forces sociales qui ont offert une alternance à la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui encore, et plus que jamais, c'est le Front populaire ivoirien et les forces sociales qui, par leur mobilisation, doivent donner une nouvelle alternative à notre pays. Ça ne peut pas être autrement. Au moment où le Front populaire ivoirien a exigé et obtenu le dialogue direct de haute lutte, nous devons plus que jamais demeurer debout pour la Côte d'Ivoire. Le test du 16 février est une autre épreuve qui sera la preuve que nous sommes toujours debout, fidèles, et loyaux à celui qui incarne encore et toujours notre idéal de lutte commune; c'est à dire Laurent Gbagbo. Tous à Yopougon, le16 février prochain, pour une autre page de notre exaltante lutte. Gbagbo compte sur vous, il compte sur nous. J'ai foi, j'ai espoir.

Vive la jeunesse ivoirienne
Konaté Navigué, Secrétaire national de la jeunesse du Front populaire ivoirien en exil à Accra, Ghana

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