mercredi 13 fevrier 2013 par L'intelligent d'Abidjan

J'assume cette défaite face au Nigéria ! , a fait savoir Sabri Lamouchi, le technicien franco-tunisien des Eléphants de Côte d'Ivoire, à Rustenburg, le dimanche 3 février 2013. Il ne s'est pas arrêté là. Très confiant pour la suite de son aventure avec les Eléphants, il lâchera en conférence de presse, le même jour : Ne comptez pas sur ma démission !. Quelques jours plus tard, Sidy Diallo, le président de la Fif, sans autre forme de procès, va confirmer Sabri Lamouchi à son poste de sélectionneur malgré le cahier de charges à lui soumis dès sa nomination. Doit-il avoir encore débat ? Pas vraiment. Il n'appartient pas à la presse sportive ivoirienne d'allumer la Fif, les Eléphants, Sabri Lamouchi et Sidy Diallo. On a beau crié, dénoncé, interpellé, proposé pour bâtir une sélection nationale dynamique, rien n'y fit. Sidy Diallo a demandé que les Ivoiriens jugent Sabri Lamouchi au résultat, le résultat de la Can 2013 est éloquent. Mais il refuse le débat et décide tout seul. La faute aux présidents de clubs qui l'ont élu. Ils sont les seuls capables de désavouer Sidy Diallo. S'ils ne bronchent pas, Sidy Diallo a le droit de faire ce qu'il veut. Ce sont les présidents de clubs qui doivent faire des propositions à Sidy Diallo. Roger Ouégnin, Salif Bictogo, Adou Nangon, Koné Cheick Oumar et bien d'autres préfèrent l'inaction. Qui ne se rappelle pas du ballet infernal de la Conférence des présidents de clubs aux lendemains de la débâcle des Eléphants à la Can 2010, à Cabinda en Angola ?La Conférence a tellement acculé Jacques Anouma que ce dernier a failli jeter l'éponge. Les temps ont vraiment changé. Les Eléphants, c'est l'affaire de tous. Mais ceux dont la voix porte, doivent prendre le devant. Il n'est pas question que les présidents de clubs se terrent derrière la presse sportive. Chacun doit avoir le courage d'assumer ses actes !

Annoncia Sehoué

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