Une séance de jeûne et de prière pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire. C'est une initiative de l'Ong Les dames de c?ur de la Côte d'Ivoire (Lddcd-CI), dirigée par Christine Ozoua. Elle aura lieu le dimanche 17 février, au siège du groupe de presse Notre Voie, de 7 h à 14 h 30, à la Riviera-Palmeraie.
Nous allons prier pour la paix et la réconciliation en Côte d'Ivoire. Les hommes politiques cherchent des solutions humaines. Mais qui règle les problèmes ? C'est Dieu. C'est pour cette raison que nous voulons intercéder auprès du Tout-puissant, dira-t-elle. La présidente de l'Ong Les dames de c?ur de la Côte d'Ivoire a expliqué qu'au cours de cette séance, des prières seront dites pour implorer Dieu afin qu'il inspire les dirigeants pour qu'ils prennent des décisions pour le retour de la sérénité, pour le bonheur de tous les Ivoiriens. Elle a relevé qu'il y a plus de deux ans, le climat sociopolitique est crispé avec pour conséquence, des complications sévères sur la situation socio-économique.
Nous allons prier Dieu afin qu'il intercède. Pour que tout le monde recouvre la paix. Et comme Dieu en montant au ciel nous a laissé sa paix. Il a dit je vous laisse la paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Nous voulons recourir au père de la paix pour avoir la paix, a confié Christine Ozoua.
La présidente de l'Ong Lddcd-CI a indiqué que des prières seront faites également pour le compte des ex-dignitaires, qui pour la plupart, sont détenus en prison. Nous allons prier pour les gouvernants actuels pour qu'ils prennent de bonnes décisions. Dieu peut les éclairer les dirigeants pour conduire le pays dans la prospérité. Mais aussi pour ceux qui nous ont gouvernés et qui ne sont plus au pouvoir. Certain de nos frères dont l'ancien président Laurent Gbagbo sont en prison. Nous allons prier Dieu afin qu'il intercède, a-t-elle souligné.
La présidente de l'Ong a invité toutes les personnes soucieuses du devenir de la Côte d'Ivoire à venir à ce rendez-vous du seigneur. Aujourd'hui, il n'y a pas un seul ivoirien qui peut dire qu'il n'est pas concerné pas la crise. Il faut que toutes confessions religieuses confondues, et avec les politiques devant, nous venons prier pour notre pays, a lancé Christine Ozoua.
César Ebrokié