vendredi 15 fevrier 2013 par Le Patriote

La vague de condamnation du meeting de la JFPI annoncé demain dans la commune de Yopougon continue. Dans une brève Déclaration qu'il a faite hier, le Président de l'initiative pour la République et la paix (IRP), Eli Hallassou a demandé au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, d'être vigilant, voire de revenir sur sa décision d'autoriser ce rassemblement. C'est vrai que la liberté d'expression oblige à autoriser les rassemblements politiques. Et le Ministre Hamed Bakayoko n'a pas tort en principe d'autoriser le meeting de jeunesse du FPI Cependant, les risques que fait courir l'évènement sur la paix sociale nous obligent à demander l'interdiction purement et simplement de la manifestation. Ce n'est pas un meeting à yopougon qui peut libérer Gbagbo à la CPI, il s'agit simplement pour l'ex-Président de convaincre qu'il n'a pas commis les faits à lui reprochés par la procureure Fatou Bensouda. C'est une affaire de justice, a-t-il estimé, avant d'inviter les initiateurs à arrêter les pressions inutiles et autres chantages. Laurent Gbagbo est un prisonnier de guerre et non un prisonnier politique. Le rassemblement de samedi est porteur de risque d'affrontements sanglants au vue du discours guerrier de Koua Justin, qui pourrait révolter certaines victimes. yopougon a assez souffert et il n'est pas bon d'embraser cette commune où des milliers de jeunes ont été tués, a expliqué le conférencier. Pour lui, devant la menace qu'elle fait planer sur le processus de réconciliation national et de paix, la manifestation doit être interdite par les autorités.
Lacina Ouattara

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