samedi 16 fevrier 2013 par Notre Voie

Contribuer à l'amélioration des conditions de vie des journalistes, faire en sorte que les médias participent effectivement à l'amélioration de la situation économique, sociale et cultuelle du pays, promouvoir l'excellence. Tels sont les grands axes du programme du nouveau président de l'Organisation des journalistes professionnels de Côte d'Ivoire (Ojpci), Armand Hué Bi Gooré, journaliste au Service économie à Fraternité Matin, qui a été investi, hier, par les représentants du ministre de la Communication et des Affaires étrangères, dans la Salle du ministère des Affaires étrangères, au Plateau.

En effet, Elu le 8 décembre 2012 à l'issue du congrès de Grand-Bassam, le successeur de Brou Aka Pascal a présenté son bureau, en présence de plusieurs organisations du monde des médias. Armand Hué Bi Goré a promis de mettre un point d'honneur sur la formation durant les trois années que va durer son mandat, pour relever le niveau des productions parce que, selon lui, pour avoir une presse de qualité à la hauteur des attentes, il faut que les journalistes soient outillés.

Pour la promotion des acteurs, le président Gooré Bi Hué a promis une institution de prix : prix des jeunes talents, prix de récompense des meilleures entreprises de presse, puis un prix international. Au niveau social, l'Ojpci promet de négocier un projet immobilier avec les sociétés immobilières de la place.

Le principal défi aujourd'hui, c'est l'amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes. La Côte d'Ivoire ne sera jamais un pays émergent si les journalistes vivent dans la misère et l'indigence. C'est un défi pour tous. Il faut appliquer la convention collective qui a été signée librement par tous les acteurs , a plaidé Guillaume Gbato, secrétaire national des agents de la presse privée (synapp-ci).

Pour sa part, le président de l'Unjci, Traoré Moussa, a demandé aux membres de l'Ojpci. Pour nous, l'Ojpci est une part de l'Unjci, c'est pour ça que nous vous demandons de revenir à la maison. Nous ne sommes pas contre la création de nouvelles associations, mais nous pensons qu'il faut fédérer nos énergies pour être plus forts, a-t-il soutenu.

En marge de cette investiture, une conférence sur le thème Emergence à l'horizon 2020, quelle contribution de l'éco-diplomatie ? a été prononcée par Kablan Yao Sahi, au nom du ministre des Affaires étrangères.

César Ebrokié

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023