mardi 19 fevrier 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Le ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Lobognon s'est entretenu hier au siège de la Fif à Treichville, avec le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football piloté par Sidy Diallo.

Les échanges entre le ministre Alain Lobognon, accompagné par ses proches collaborateurs et les membres du Comité exécutif de la Fif ont duré plus de deux heures, hier lundi 18 février 2013. A la fin de la rencontre, le ministre a levé un coin de voile sur les discussions. " Ce sont des recommandations qui vont être faites au gouvernement. Mais retenez déjà que des changements vont être apportés à notre football. Parce que les Ivoiriens sont fatigués des échecs", dira-t-il. Il dévoilera que "Le président de la Fif et ses collaborateurs nous ont fait un certain nombre de points; des propositions ont été faites également. Je peux vous dire que si ce qui a été proposé est mis en ?uvre, la Côte d'Ivoire peut ressortir grandi au niveau du football". Pour le patron des sports en Côte d'Ivoire, il fallait rassurer les Ivoiriens. "Nous savons que la douleur est encore vive au niveau des supporters. Et il fallait leur faire comprendre que le gouvernement suit à la lettre les questions de football. Comme les grandes nations qui font la fierté du football dans le monde, la Côte d'Ivoire saura occuper sa place en Afrique'', remarque-t-il. Pour lui, la Côte d'Ivoire a les athlètes, les dirigeants et les moyens pour opérer le changement qui s'impose. "Tout est réuni pour un nouveau départ de notre football. Nous allons mettre l'accent sur la formation", annonce-t-il tout en précisant que formation se fera au niveau des athlètes et des encadreurs. Sur la question de l'entraîneur Sabri Lamouchi, il a tranché en ces termes: "Le 4 février à Rustenburg, au lendemain de la défaite face au Nigéria, j'ai rencontré les joueurs, le staff technique et le staff administratif de notre football. J'avais demandé avant la Can de ne pas brûler les joueurs quel que soit le résultat. Je peux vous dire que tirant leçons des échecs du passé, j'avais décidé ce 4 février de soutenir l'entraîneur national. C'est ce qui fait que le président Sidy Diallo n'a pas manqué de dire que l'entraîneur ne bougerait pas. Nous devons comprendre qu'au lendemain d'un échec, qu'on ne cherche pas à remplacer l'entraîneur". Il a ajouté aussi que "quand les joueurs jouent bien, on applaudi l'entraîneur, quand les joueurs jouent mal, on doit savoir que ce sont les joueurs qui ont mal joué. L'entraîneur n'est pas le douzième homme sur le terrain". C'est pourquoi il a invité les Ivoiriens à permettre à la sélection d'avoir une stabilité au niveau de l'encadrement technique. "Sabri Lamouchi restera l'entraîneur national parce que nous avons des objectifs à atteindre. Lamouchi a un bilan de 10 matches avec l'équipe nationale; sept victoires, deux nuls et une défaite. Je ne vois pas les raisons de le remplacer", a-t-il conclu. Après l'échange avec le comité exécutif de la Fif, le ministre Alain Lobognon a mis le cap sur son cabinet au Plateau où il devrait rencontrer la presse sportive dans la soirée, toujours au sujet du bilan de la Can 2013 et les perspectives.

Annoncia Sehoué

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