Malgré les bruits de botte à la frontière ivoiro-guinéenne de Sipilou, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) de Zouan-Hounien sont sereines. Ici nous n'avons pas de problème. N'empêche que nous veillons au grain. Car tout soldat s'attend à voir la fumée quand il y a le feu chez le voisin assure le Cobra dont le nom à l'état civil est Kéïta Sékou. Il a fait les beaux jours des Forces nouvelles à Man. Quant aux questions concernant certains détails de sécurisation des frontières ivoiro-libériennes et guinéennes, il s'en remet à sa hiérarchie. Je ne suis pas habilité à parler de certains aspects, lance Kéita Sékou. Toujours est-il que Cobra entend multiplier par 10 le travail qu'il a mené à Man en son temps lorsqu'il était sous les ordres du commandant Losseni Fofana. Je suis toujours prêt à défendre les populations et la patrie jusqu'au dernier km2, rassure-t-il. Avant de lancer un appel aux différents candidats aux élections à venir : La Côte d'Ivoire est en train de grandir. Et cette croissance doit continuer. Donc il faut taire les querelles inutiles et chercher à être un peu plus démocrate et responsable conseille Kéita Sékou dit Cobra. La force et la réputation de ce brave soldat se trouvent dans son humilité. C'est en effet un jeune grand par la taille (à peu près 2 m) et par le talent certes, mais un combattant humble, sans arrogance langagière. D'où je tire ma force, vous avez demandé ? Eh bien, en Dieu et en mon modèle Losséni Fofana à qui je suis fidèle. Voyez-vous ! Le commandant Loss est un brave, un grand guerrier. Mais il est d'une humilité déconcertante, un homme exemplaire d'une grande sagesse avoue le natif d'Odienné. Aussi estime-t-il avoir toujours été du bon côté, celui de la justice.
Bayo Lynx, correspondant