jeudi 7 mars 2013 par Le Patriote

Le FPI ne participera pas aux élections régionales et municipales du 21 avril prochain. Le parti de Miaka Oureto dans une déclaration en date du 23 février indiquait clairement sa non participation à cette élection. On pouvait lire comme argument du FPI pour ne pas prendre part au scrutin que : dans le souci de normaliser (la situation de crise qui perdure en Côte d'Ivoire, Le Front Populaire Ivoirien, depuis septembre 2011, a demandé un dialogue direct au gouvernement avec les préoccupations essentielles suivantes : la réconciliation nationale, l'amnistie générale, la sécurité, les conditions transparentes, libres, ouvertes et régulières des élections locales à venir, la sécurité et la recomposition de la CEI . Concernant le dernier point, celui de la recomposition de la CEI, le FPI a, depuis la fin de la crise postélectorale, dénoncé, selon lui, l'absence de ses représentants au sein de l'instance chargée d'organiser les élections en Côte d'Ivoire. Pour le FPI, pas question d'aller à une élection sans la présence de ses représentants au sein de la CEI. Toute chose qui porte à croire que le FPI n'a aucun représentant au sein de l'Institution que dirige Youssouf Bakayoko. Comme toujours, le mensonge a bien couru, mais vient d'être rattrapé par la vérité. Le FPI, malgré ses allégations, compte encore deux membres au sein de la CEI. Il s'agit Bayero Salomon, membre du bureau et secrétaire permanent de la CEI et de Tapé Kipré, commissaire. Le premier, selon nos sources, continue de participer aux réunions de la CEI, faits des missions pour le compte de la CEI et bien évidement perçoit ses appointements. En temps que formateur, nos sources indiquent que Bayero Salomon, continue de faire des formations au nom de la CEI. Le second lui, nous apprend notre source, n'est pas en reste. Lui aussi participe aux activités de le CEI. Le hic, c'est que des sources formelles avancent que Tapé Kipré, n'observe pas le droit de réserve que recommande son statut de membre de la CEI. Ces sources indiquent sa présence permanente aux réunions de sa formation politique, le FPI. Toute chose proscrite par les dispositions de la Commission électorale indépendante. En clair donc, contrairement à ce que le FPI, deux de ses membres sont toujours en activités à la CEI. La recomposition de la CEI, telle que souhaitée par le FPI ne saurait être un obstacle à leur participation aux élections locales. Il faut chercher la raison de leur non participation ailleurs. Thiery Latt

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