Il n'y aura pas de candidature Rhdp dans la région du Cavally pour les régionales du 21 avril prochain. Après le retrait du Rdr le 02 mars dernier, de la liste commune anciennement mise en place, le Pdci, l'Udpci et des acteurs de la société civile ont décidé de fédérer leurs énergies autour du candidat du Pdci-Rda, l'ex-ministre Dagobert Banzio sur la liste dénommée ''Rassembler-Réconcilier-reconstruire et Développement du Cavally''. C'est l'annonce faite le jeudi 07 mars 2012, par le candidat Dagobert Banzio lui-même, entouré de son état-major de campagne et des cadres de la région du Cavally dont M. Blé Guirao de l'Udpci et Denis K. Zion du Pdci au cours d'une conférence de presse dans un espace à Cocody. Pour le candidat Banzio, la décision de sa désignation comme tête de liste Rhdp depuis mi-décembre 2012 a été mise à mal suite au retrait du Rdr le 02 mars dernier. Poursuivant, le candidat a expliqué que cette mésentente au sein de la coalition Rhdp est due en partie aux dissensions extérieures à sa région entre ces partis alliés. Notamment, les mésententes des alliés dans le Guémon qui ont eu des répercussions sur l'union dans le Cavally. C'est donc la mort dans l'âme que nous avons accepté cette décision et nous avons décidé de constituer notre liste avec l'Udpci et des membres de la société civile. Les raisons de cette mésalliance sont extérieures à la région du Cavally. Ce sont des palabres nationales qui veulent avoir raison sur la paix dans le Cavally. Mais notre liste saura surmonter cela, car nous avons l'expertise et le profil nécessaires pour le développement de notre région , a rassuré Dagobert Banzio. Déclinant son programme d'action, le candidat Banzio a dit vouloir s'investir une fois élu, à la reconstruction, la réconciliation et la relance des activités économiques dans le Cavally. Que ce soit les questions foncières, économiques, mon expertise me permettra de les réaliser. Et je suis persuadé que les Ivoiriens irons voir l'exemple du Cavally après notre élection , a-t-il promis. Par ailleurs, le conférencier a plaidé auprès des uns et des autres afin que les pressions sur les cadres de l'Ouest cessent et qu'ils aient eux-mêmes la latitude de leurs choix politiques en dehors des partis politiques, surtout pour ces élections locales qui engagent le développement et la reconstruction de l'ouest après plus d'une décennie de crise.