lundi 18 mars 2013 par Le Patriote

Dans le cadre d'un séminaire de réflexion sur la réconciliation et la paix en Afrique, les leaders de jeunesse africaine se sont retrouvés à Dakar, la capitale sénégalaise, du 05 au 07 mars 2013. De retour de ce voyage, Zady Djédjé, président de la coalition pour la réconciliation et la paix (CJPPR) qui conduisait la délégation ivoirienne a, au cours d'un point de presse qu'il a tenue hier à la maison des jeunes, expliqué les détails de sa mission. Nous nous sommes retrouvés au Sénégal pour réfléchir sur le thème : ?'quel apport de la jeunesse africaine dans les violences en Afrique ?''. Un thème sur lequel ont réfléchi pendant trois jours les séminaristes issus des mouvements de jeunesse. Selon Zady Djédjé, la non-violence et surtout l'esprit de réconciliation et de cohésion nationale ont été enseigné aux jeunes africains afin qu'ils tournent le dos aux conflits pour le bien-être du continent et ses habitants. Le conférencier est revenu sur les grandes décisions du séminaire à savoir la mise sur place d'un réseau dénommé Mouvement des leaders de la jeunesse d'Afrique pour la non-violence. Un mouvement donc porté sur les fonds baptismaux au Sénégal et dont le tout premier président est Zady Djédjé pour avoir été élu sur les 9 candidats issus des 14 pays participants au séminaire. Zady Djédjé a affirmé en outre que le lancement de ce mouvement de leaders de jeunesse d'Afrique aura lieu en Côte d'Ivoire, le 20 avril prochain au Palais de la Culture d'Abidjan. On le voit pour son engagement pour la réconciliation nationale après la crise postélectorale, la lutte du président des jeunes patriotes pour la réconciliation et la paix porte des fruits. LO Pour des élections locales réussies Voici les propositions des partis politiques Huit partis politiques ont décidé de s'investir pour des élections apaisées en Côte d'Ivoire. Sous la supervision de la fondation Friedrich Ebert (FES) et Audace institut Afrique (AIA) avec la participation de l'ONUCI, CAP- unir pour la démocratie et le développement (CAP-UDD), Liberté et démocratie pour la République (LIDER), le Mouvement des forces de l'avenir (MFA), le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), le Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Rassemblement des républicains (RDR), l'Union démocratique et citoyenne (UDCY) et Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), ont crée une plate-forme des partis politiques pour réfléchir sur les conditions de mise en application de la résolution 2062 adoptée le 26 juillet 2012 par le Conseil de sécurité de l'ONU. Après plusieurs séances de travail, ces partis ont fait des recommandations en trois gros chapitres que sont la question de la sécurité, et sur la Commission électorale indépendante (CEI). Les partis de la plate-forme suggèrent entre autre de veiller à l'application des règles interdisant l'utilisation des forces de l'ordre par les candidats durant leur campagne. de doter chaque circonscription électorale d'un nombre suffisant de forces de l'ordre, d'interdire le recours aux dozos, aux miliciens et aux ex combattants dans le processus électoral, d'appliquer le code de bonne conduite des partis politiques et de procéder à des interpellations ou rappels à l'ordre en cas de non respect, de sécuriser le transport des urnes par les forces de l'ordre avec l'appui de l'ONUCI, d'assurer la sécurisation des lieux de centralisation des résultats. Ils suggèrent également de rendre la Commission Electorale Indépendante (CEI) conforme à la loi électorale et à la constitution, de transformer la CEI en une commission purement technique ; de procéder à une refonte totale de la liste électorale en prenant en compte toutes les personnes qui ont le droit d'y figurer ; de procéder à l'informatisation et à la sécurisation de l'état civil afin d'actualiser automatiquement le registre d'Etat civil (naissances et décès) de manière à faciliter l'établissement des listes électorales.

TL

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