mardi 19 mars 2013 par Jeune Afrique

Les anciens dignitaires du régime de Laurent Gbagbo en exil au Ghana s'opposent sur la stratégie à suivre. Entre les partisans de la ligne dure et ceux du dialogue avec le pouvoir de Alassane Ouattara, les tensions sont de plus en plus vives.

Que ceux de nos frères qui sont allés au Ghana reviennent, parce que ça ne sert à rien d'aller souffrir en exil . L'appel lancé le 9 mars par le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, lors d'une visite à Abengourou (est de la Côte d'Ivoire), a eu une répercussion positive auprès des exilés, confie un membre du Front populaire ivoirien (FPI) exilé à Accra, qui a requis l'anonymat. Pour beaucoup d'entre nous, Soro a été plus ou moins un modèle. Certes, il y a eu des divisions, mais l'homme reste un mythe et ses appels font naître en nous beaucoup d'espoir .

Aujourd'hui, les partisans du retour d'exil semblent de plus en plus nombreux. Ils se réunissent régulièrement, mais discrètement, presque dans la clandestinité , raconte l'un d'eux. Ceux qui souhaitent poursuivre la lutte nous font peur, nous intimident et profèrent à notre endroit des menaces , poursuit-il. Les anciens dignitaires du régime Gbagbo en exil ne s'expriment pas d'une seule voix. Au sein de la galaxie des patriotes à Accra, l'unité s'est peu à peu fissurée. Aujourd'hui, plusieurs groupes distincts s'opposent et se mènent en sourdine une guerre de leadership. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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