mercredi 20 mars 2013 par Le Patriote

Le candidat du RDR à Tiémélékro, Yao Djê, a bouclé sa précampagne. Après avoir sillonné les villages de la commune, le porte-flambeau du parti logé à la rue Lepic part confiant à la compétition électorale du 21 avril prochain. Pour lui, les populations ont massivement adhéré à son programme pour le développement et la prospérité de la commune. Et il ne doute plus de sa victoire. Le Patriote : Monsieur Yao Djê, vous êtes le candidat du RDR aux élections municipales à Tiémélékro dans la région du Moronou. Comment comptez-vous aborder cette compétition électorale? Yao Djê : Je suis candidat au compte du RDR à Tiémélékro. J'ai pratiquement bouclé la précampagne en sillonnant l'ensemble des villages qui composent la commune. Après avoir expliqué à mes parents ce que je compte faire pour la commune, une fois élu maire de Témélékro, et surtout obtenu leur adhésion à mes idéaux de développement et de prospérité, je pars confiant aux élections du 21 avril prochain. Mon programme pour apporter le développement et la prospérité à la commune est déjà ficelé. J'ai 24 projets qui rencontrent l'adhésion de toute la population de la commune. Je ne serai pas un maire comme les autres. Pour le développement et surtout le bien-être des populations j'ai fait appel à un cabinet d'experts qui a conçu mon programme fruit des recherches sur le terrain et le recensement des problèmes qui minent nos parents. LP : Vous êtes dans une zone qui n'est pas traditionnellement favorable au RDR. N'est-ce pas là un handicap pour vous et votre équipe de campagne? YD : C'est un mauvais jugement qu'on fait à la région de Moronou en disant qu'elle n'est pas favorable au RDR. Je dis non et non. Le Moronou est une région comme toutes les autres de la Côte d'Ivoire. En plus, nous sommes à des élections de développement. Et je dis que ce développement n'a pas de couleur politique. Heureusement que nos parents ont compris cela. Les Ivoiriens de toutes les régions ont compris qu'il faut suivre le train du développement et non des partis politiques. Il n'est plus question de dire que je suis du PDCI, du RDR ou du FPI. Ces débats politiciens sont dépassés. Avec le programme de développement du président de la République, Alassane Ouattara, toute la Côte d'Ivoire bouge et aucune région ne doit rester en marge de ce mouvement de développement et de prospérité. Le Moronou a compris ce message et est prêt à embarquer dans le train. Nous avons recensé les besoins des populations et nous allons trouver des solutions idoines aux problèmes relevés. Toutes les couches sont concernées par notre programme. De la santé à l'éducation en passant par l'électrification rurale, l'adduction en eau potable, rien n'a été oublié dans notre programme. Nous sommes conscients que ce sont les maires qui vont appuyer le programme du chef de l'Etat dans les communes. C'est pourquoi, nous avons pris le temps de faire un travail sérieux à même de résoudre les problèmes dans la commune et de réduire surtout la pauvreté et la misère. J'ai donc compris la nécessité d'apporter le bien-être social à mes parents. Et donc mon programme prend en compte les préoccupations des parents. Je ne doute pas de ma victoire au soir du 21 avril prochain. LP : Vous avez dit que vous avez 24 projets à vendre à vos parents. Peut-on en savoir les grandes lignes? YD : Souffrez que je ne rentre pas dans les détails de mon programme au risque de me faire piquer des idées. Le moment viendra de déballer les batteries. Mais comme nous sommes dans une zone essentiellement agricole, nous avons des activités de développement de l'agro-pastorale, de développement du commerce pour permettre surtout aux femmes de pouvoir se prendre en charge à travers des microcrédits. A coté de cela, il y a les questions de santé, d'adduction d'eau potable, d'électricité, qui n'échappent pas à notre vigilance. LP : Vous avez dit que vous être sûr de votre victoire. Cela veut-il dire que vous ne craignez pas vos adversaires sur le terrain? YD : Cela veut dire toute simplement que je connais mon poids sur le terrain. Si je sûr de mon triomphe aux élections du 21 avril prochain, cela dénote de l'engouement et de la mobilisation de nos parents autour de mon programme. Partout où je suis passé dans les villages les populations n'ont accordé leur soutien. C'est vrai que nous ne sommes pas aux élections mais vu ce que les populations nous ont dit nous partons confiant. Je suis sûr de moi parce que j'ai toute la population avec nous.

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