mardi 26 mars 2013 par Le Temps

Lassés des promesses du gouvernement, les instituteurs de la promotion 2010, veulent désormais prendre leur destin en main. Ainsi, le mercredi 3 avril 2013, ils projettent d'assiéger le ministère de la Fonction publique et de la reforme administrative pour exprimer leur ras-le-bol. Et réclamer un numéro matricule. Au nombre de 2000 instituteurs ordinaires et adjoints, ces enseignants disent vouloir prouver qu'ils ne s'auraient être indéfiniment victimes du mépris du régime. En effet, depuis leur intégration dans les Centres d'animation et de formation professionnelle (Cafop), puis leur titularisation en 2010, ces enseignants affectés sur toute l'étendue du territoire, n'ont pas encore perçu leur tout premier salaire, encore moins leur numéro matricule. Ils disent ne pas savoir leur véritable statut au sein de la Fonction publique. Une situation qui semble ne pas inquiéter outre mesure, le ministre Kandia Camara. Sur le pied de guerre, ces enseignants veulent par leur manifestation, interpeller pour la énième fois, les dirigeants actuels sur les dangers que cour l'Ecole ivoirienne si la situation reste en l'état. Une mobilisation qui pourrait découler, selon des indiscrétions, sur un arrêt de travail. Le ministre Gnamien Konan en charge de la Fonction publique à toujours esquivé la question de salaire des instituteurs de la promotion 2010. Il a toujours dit que le règlement de leur problème ne relèvait pas de ses compétences.
Paterne Ougueye Yves

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