mardi 26 mars 2013 par Agence de Presse Africaine

Yamoussoukro (Côte d'Ivoire) - Les Chefs d'Etat major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) réunis lundi et mardi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, ont préconisé la transformation rapide de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), en une opération des Nations Unies pour la paix.

Selon le général de division, Soumaïla Bakayoko, Chef d'Etat major des Forces armées républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), cette transformation permettra à la force d'être robuste .

Cette transformation, a ajouté le général Bakayoko, également président du comité des Chefs d'Etat major de la CEDEAO, va résoudre les problèmes logistiques .

Cette recommandation intervient alors qu'il est de plus en plus question du retrait progressif des troupes françaises de l'Opération Serval dont le commandant participe aux travaux de Yamoussoukro.

Des contingents africains, notamment plus de 2500 soldats venus du Tchad et du Niger, appuient 4 000 militaires français (forces spéciales, parachutistes, légionnaires) dans leur combat contre les groupes djihadistes retranchés dans le massif des Ifoghas, une zone désertique et montagneuse dans le nord-est du Mali.

L'armée tchadienne (pays hors CEDEAO) est aux avant-postes de cette guerre au Mali avec quelque 2 2000 soldats placés sous le commandement du général Mahamat Idriss Déby Itno.

Fin février, 70% de l'effectif du personnel civil et militaire de la MISMA, estimé à 8000 hommes, avaient été déjà déployés sur le terrain au Mali.

LS/od

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