mardi 26 mars 2013 par LG Infos

La 6e réunion de la conférence des ministres de l'Economie et des Finances de l'Union africaine a ouvert ses portes ce lundi 25 mars 2013, à l'Hôtel Ivoire d'Abidjan Côte d'Ivoire.

Une rencontre qui va permettre aux ministres de l'Economie et des Finances de l'Afrique, de définir des stratégies de développement de l'industrialisation du continent, autour du thème, l'industrialisation au service de l'émergence. Les grands axes autour desquels vont porter les échanges sont, entre autres, l'industrialisation et la transformation structurelle de l'Afrique, la planification de l'industrialisation et son financement et la transformation des matières premières. A en croire Carlos Lopes, Secrétaire général adjoint de l'Onu, et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (Cua), l'espoir est permis pour les pays africains. Alors que la croissance mondiale a baissé de 2,7%, l'Afrique a fait preuve de dynamisme indéniable en enregistrant une croissance de 5%, a indiqué Carlos Lopes. Qui a invité les pays africains à cesser d'exporter leurs produits sans être transformés. Le cas de la Côte d'Ivoire, premier pays producteur de cacao au monde, est plus parlant. Le secteur de l'industrialisation, à en croire la ministre Kaba Nialé, est un secteur mineur, avec 16%, en 2012, et 16,6% d'industrialisation, à l'horizon 2020, ce qui est très faible. Or, le pays dispose d'énormes potentialités. Il s'agit ici et maintiennent de mettre en commun les réflexions pour voir comment, de façon concertée, les Africains peuvent booster leur économie pour devenir autonome vis-à-vis des pays riches. Mais avant, les dirigeants africains doivent ?uvrer pour instaurer un climat de paix, qui passe nécessairement par l'application de la démocratie vraie. L'émergence de l'Afrique ne sera pas chose aisée, confirme Carlos Lopes, qui la projette pour 2063. Pour y arriver, Il faudra de l'innovation, de la détermination pour surmonter les insuffisances dans le domaine des infrastructures. Il faudra aussi une solide base de connaissance de la structure de l'industrie et des chaines de valeur mondiale. C'est pourquoi, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique a affirmé qu'il faut un leadership qui fournit une vision claire et mobilise tous les secteurs de la société, tout en pensant au genre de société que cette génération va léguer à ses enfants et petits enfants. Prenant à son tour la parole, Mme Nkosana Dlamini Zuma, a abondé dans le même sens que son prédécesseur, en confiant que tout doit se faire à la base, par la transformation des matières premières. Invitant les pays africains à cesser d'être pourvoyeurs de matière première au Nord. Le Président Alassane Ouattara a procédé à l'ouverture de la réunion, et dit attendre de cette rencontre, des propositions qui puissent permettre à l'Afrique de prendre son envol économique.

Fatime Souamée

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