jeudi 28 fevrier 2013 par LG Infos

Le handball est à la croisée des chemins. Depuis la décision du ministre des Sports, Alain Lobognon, de faire irruption dans la gestion de cette discipline, ce sport de main risque une suspension au plan international. C'est pour éviter cette fâcheuse situation, que les présidents de clubs, réunis, le mardi 26 février dernier, à Treichville, ont décidé de prendre leur destin en main. Que le ministre mette en place un Comité provisoire est totalement en déphasage avec les textes de la Fédération ivoirienne de handball (Fihb). Par ailleurs, qu'il refuse de nous accorder la parole au cours de la réunion que nous avons eue avec lui, est aussi une preuve de mépris que nous ne saurions accepter. On ne gère pas le sport de façon cavalière, ont martelé 30 clubs et centres de formation sur les 38 affiliés à la Fédération. Nos textes indiquent que si les 2/3 des clubs sont d'accord, ils peuvent convoquer une Assemblée générale extraordinaire et élire un président, a expliqué Charles Légré, président du Rac. Ainsi, les clubs présents à la rencontre de Treichville ont décidé d'adresser une pétition au Comité national olympique (Cno) pour indiquer leur refus de prendre part au championnat national qui sera organisé par le ministère des Sports. Nous n'achèterons pas de licences et nous n'allons pas participer aux compétitions, ont souligné en ch?ur les clubs. Aujourd'hui, jeudi 28 février 2013, les noms des clubs ivoiriens engagés en compétitions africaines doivent parvenir à la Confédération africaine de handball (Cahb). En cas de non réception des noms, la Cahb avec l'aval de la Fédération internationale de handball (Ihb) pourrait lourdement sanctionner le handball ivoirien. Si Lobognon ne veut pas que le président sortant (Colonel Ouéréga) soit candidat à sa propre succession, c'est son affaire. Mais nous n'accepterons pas que le politique prenne le contrôle de la discipline, a soutenu Légré.
Alexis Adélé

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