mardi 2 avril 2013 par Le Patriote

Il y avait un air de fête hier, à Cocody Sogefiha. Le Cap-Unir pour la Démocratie et le Développement de Gervais Delinpelna Coulibaly procédait à la présentation du siège de son parti. Pour cette cérémonie, le président du Cap-UDD a reçu le soutien des partis amis du RPCI, représenté par son secrétaire général, le Pr Jérôme Climanlo Coulibaly, le MLC-Alternative de Kabran Appia, l'URD de Danièle Boni Claverie, de l'UDCY de Mel Théodore et Mme Tia Moné, présidente du Conseil général de Biankouma. En marge de cette cérémonie, le président du Cap-UDD a donné à la presse les raisons de la participation de son parti aux prochaines élections. Nous souhaitons que les choses se normalisent et que nous puissions faire la politique. C'est pourquoi nous allons aux élections. Nous disons que les conditions ne sont pas idéales. Mais notre philosophie est qu'on n'aura jamais totalement toutes les conditions réunies. Mais que nous devons sortir de ce processus qui nous tire vers le bas. Ce qui est important, c'est l'élection présidentielle de 2015 , a argué le président de Cap-UDD. Il a rappelé que son parti a posé des conditions pour sa participation à ces élections. Notamment la recomposition de la CEI, le découplage des élections locales, la sécurité et le financement des partis politiques. Pour la CEI, nous n'avons pas eu gain de cause. Pour le découplage, nous n'avons également pas eu gain de cause. Au niveau de la sécurité, elle ne peut s'obtenir du jour au lendemain, si on ne la met pas à l'épreuve. Pour le financement, nous avons demandé 50 millions par parti politique, pour la réhabilitation de nos sièges et 50 millions pour la participation aux élections locales. Mais nous n'avons obtenu que 20 millions pour nos sièges et 20 millions pour notre participation. C'est insignifiant. Mais notre philosophie est qu'il faut sortir très rapidement de ce processus , a justifié Gervais Coulibaly. Car pour lui, on ne peut rien obtenir sans faire de grand sacrifice. Ces élections son de grands sacrifices. Ensemble, nous allons amener le gouvernement à créer les conditions en 2015 , a-t-il précisé. Pour le président du Cap-UDD, c'est la seule façon de faire bouger les choses. Car le danger, c'est qu'on peut se retrouver avec les problèmes en 2015 , a-t-il rappelé. Quant au boycott du FPI, par rapport aux élections locales, il a lancé ceci : Le Cap-UDD et le FPI sont de la même famille. Je n'ai pas à commenter la décision d'un parti frère . Jean-Claude Coulibaly

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