mercredi 3 avril 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Avant son départ de la FAO, Mme Marie Noelle Koyara a présidé la première réunion du Pan African Agribusiness and Agro-Industry Consortium (PanAAC). Au terme cette rencontre, elle a tenu à saluer le parcours de l'Association régionale des semenciers des Lagunes-Côte d'Ivoire (Arlasemci). C'était le 27 mars 2013, au sein de la représentation FAO, sise à Cocody-Vallon.

Un diplôme d'honneur en reconnaissance de toutes ses actions en faveur du secteur semencier et des présents en nature. C'est le clou de cette cérémonie, au cours de laquelle les acteurs du monde agricole ont mûri la réflexion autour de la sécurité alimentaire des pays africains, sous le thème : ?'Comment nourrir l'Afrique : d'aujourd'hui à 2025''. Pour le président de l'Arlasemci, ce geste en faveur de Mme Marie Noëlle Koyara, est la résultante du travail qu'elle a abattu en Côte d'Ivoire pour endiguer la famine, mais surtout pour poser les bases de l'organisation des semenciers de Côte d'Ivoire. En 2009, l'Etat de Côte d'Ivoire, avec l'appui de la FAO, a mis en place les associations régionales des semenciers afin que la Côte d'Ivoire puisse produire des semences de qualité au service du développement de l'agriculture. En suivant la réglementation, au bout de 3 années, nous avons fait des résultats importants. Ces résultats importants que nous avons réalisés, c'est aussi grâce à la FAO à travers l'action de Mme Koyara. Au cours de notre dernière AG, nous avons décidé de décerner des diplômes d'honneur à tous ceux qui ont contribué à l'organisation du secteur semencier. C'est le sens de ce diplôme d'honneur que nous remettons à Mme Koyara, a indiqué Diby Azi Léopold, le président de l'Arlasemci. Avant de demander à représentante de la FAO d'être la marraine du secteur semencier ivoirien. Une proposition à laquelle elle a répondu favorablement devant les acteurs du monde agricole réuni. Je voudrais vous remercier pour ce geste. Souvent quand nos parents agriculteurs veulent produire, ils ne se posent même pas la question de savoir si la semence est de bonne qualité. Or, il faut de la bonne semence pour avoir une bonne production. Nous pensons qu'à ce niveau, nous avons un grand travail à faire. Il faudrait que nous commencions autour de nous, à faire la promotion de la bonne semence auprès de nos parents. C'est à cette condition qu'on pourra nourrir nos familles convenablement. Car, n'oubliez pas qu'il y a certains pays qui posent comme conditions pour bénéficier d'un financement d'avoir une semence de qualité C'est peut être l'un des derniers messages que je vais vous livrer, a rappelé Mme Koyara.
K. Hyacinthe

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