mercredi 3 avril 2013 par Notre Voie

Odienné ? La mauvaise qualité de l'anacarde produit en 2012 est la principale cause d'une campagne désastreuse qu'ont eue les producteurs ivoiriens, a révélé mardi à Odienné, la délégation du comité de fixation des prix commué en comité de veille, au cours d'une séance d'explication des prix fixés pour la campagne 2013 avec les producteurs du Denguélé.
Aussi, les producteurs du Denguélé ont-ils été exhortés a faire de l'anacarde de meilleure qualité en suivant quelques techniques culturales.

Il s'agit de ne pas cueillir les fruits mûrs sur l'arbre. De ne pas laisser les fruits mûrs tombés, trop longtemps au sol, de bien sécher le produit après récolte, de le trier et le stocker dans un endroit sec et aéré et de ne surtout pas mélanger l'anacarde de la saison écoulée avec la nouvelle récolte.

La campagne 2012 a été très difficile , ont affirmé les animateurs de la séance d'explication des prix 2013, indiquant qu'au mois de janvier il y avait encore sur le sol ivoirien 10 000 T d'anacarde de qualité au douteuse.

Cette situation est due, selon le comité de veille, à une récolte tardive due à des pluies, toutes aussi tardives, qui ont affecté la qualité du produit. Conséquences, les transformateurs, Indiens et Brésiliens notamment ont déçus de la qualité médiocre de l'anacarde ivoirien dont le prix a été fixé à 310 FCFA par l'Etat. Ils sont partis laissant fin mars, les ports d'Abidjan et de San Pedro encombrés. Alors que l'on enregistrait une forte rétention des produits, espérant des prix toujours meilleurs, ils ont plutôt chuté au mois de juin.

La Côte d'Ivoire est le 2ème pays producteur d'anacarde au monde avec une production annuelle de 450 000 T, soit 15 % de la production mondiale. Seulement 5 % de cette production sont transformés sur place et la consommation nationale d'anacarde est très marginale. La quasi-totalité de noix de cajou produits est donc exportée.

gem/cmas

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