mercredi 3 avril 2013 par Notre Voie

Le gouvernement n'a pas tenu parole s'agissant du paiement du reliquat de la seconde moitié des arriérés afférents au reclassement indiciaire des enseignants. Ces derniers sont aujourd'hui amers.

Ils s'interrogent sur les causes du non versement du reliquat en question pourtant promis par le
gouvernement pour calmer la fronde sociale.

Que s'est-il passé, pour que le reliquat de la seconde moitié des arriérés afférents au reclassement indiciaire des enseignants attendu ne soit pas payé jusqu'à maintenant?, s'interroge un enseignant.

En effet, à la suite des grèves dans le primaire et dans le secondaire, le gouvernement avait promis, la main sur le c?ur, de faire un rappel du reliquat dû aux enseignants de janvier à mars 2013. Mais force est de constater que de nombreux enseignants approchés affirment n'avoir rien perçu sur leur salaire du mois de mars dernier. Je me demande ce qui s'est passé pour que nous soyons oubliés dans le paiement de la somme due. Mon collègue avait tellement misé sur cet argent et fait confiance au gouvernement, qu'il avait pris un prêt de cent mille francs (100 000 F) auprès d'un ami. Malheureusement, son salaire n'a pas connu de changement, fulmine un enseignant du secondaire. Des enseignants joints à Tiassalé, Bouaké, Aboisso et dans bien d'autres villes de province, tout comme à Abidjan, expliquent également qu'ils n'ont pas perçu un iota sur leur salaire. Renseignement pris, on m'a fait croire que ma décision de reclassement ne figure pas dans mes dossiers. Mais, cette décision se trouve, dit-on, à la signature au ministère de la Fonction Publique depuis des années. Est-ce notre faute, s'il n'est pas signé jusqu'à présent. Et puis, où en est-on avec l'opération tiroir vide de Gnamien Konan ?, s'interroge un professeur de lycée, victime de cette situation fâcheuse. Et un autre de renchérir : Mon dossier est complet. Je n'ai pratiquement rien à fournir, mais j'ai été laissé pour compte. Je ne sais pas pourquoi.

D'autres enseignants ont connu deux déceptions à la fois. Non seulement, ils n'ont rien perçu sur le salaire au titre des rappels, mais en plus, ils ont été victimes de ponction sur le salaire de mars.

Toutes leurs prévisions sont tombées à l'eau. Concernant ceux qui ont été omis et dont les dossiers seraient à la signature au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, ils ne savent à quel saint se vouer.

Sous Gbagbo, faut-il le rappeler, tous les enseignants du primaire et du secondaire ont, sans
exception, connu une bonification indiciaire sur le salaire.

Sam K. D

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