La lutte contre la cherté de la vie est un combat perpétuel pour le gouvernement ivoirien. Et le ministre du Commerce, de l'Artisanat et des Pme, a saisi la tribune à lui offerte récemment, à l'hôtel Tiama, pour lever un coin de voile sur ce qu'il envisage faire dans ce sens. Ainsi, autour du thème, rôle des PME dans l'économie ivoirienne , organisé par l'association des diplômés HEC de Paris résidant en Côte d'Ivoire, le ministre Jean-Louis Billon a annoncé que des décisions seront prises pour soulager la population. Le secteur des Pme est faible et peu compétitif. Nous allons lutter contre le monopole à travers la mise à jour de la loi de 1991 sur la concurrence et installer un réseau de Pme dynamiques pour résoudre également la question du chômage , a révélé Billon. Précisant que le monopole qui sera cassé dans plusieurs domaines, s'est offusqué que des opérateurs économiques aient plus de 70% de parts de marché. Selon lui, la nouvelle loi sur la concurrence devra permettre de régler de nombreux problèmes dont ceux liés à la distribution. Par ailleurs, Billon qui a insisté sur l'importance des Pme pour l'économie ivoirienne a dénoncé les problèmes liés à ces entreprises. A savoir le fonctionnement informel, l'incompétence managériale, la mauvaise qualité de services, le difficile accès au financement et aux marchés. Lors ce déjeuner débat, le ministre a expliqué que ce ne sont pas les grandes entreprises qui font la grandeur économique d'un pays. Elles ont certes une renommée mais ce sont les Pme qui créent l'emploi et la richesse , a-t-il précisé. Déplorant le fait qu'en Côte d'Ivoire, les grandes entreprises n'accordent pas de contrats de sous-traitance aux Pme. Aussi a-t-il évoqué son projet d'emploi sur l'orientation de la promotion, le développement et l'encadrement des PME afin de lutter contre l'économie informelle. Quant à Coulibaly Daouda, président de l'Association des diplômés HEC Paris résidant à Abidjan, et Directeur général de la Sib, il a fait savoir que le tissu économique d'un pays repose essentiellement sur les Pme. Jean Eric ADINGRA