Si la commune d'Oumé a été érigée avant celle de Gagnoa et de Diégonéfla, la cité n'a malheureusement pas connu une accélération en matière de développement. C'est pour combler ce retard et prendre une touche d'avance que le cadre d'assurance François Kouassi se propose d'offrir un nouveau visage à Oumé. En cas de succès aux Municipales.
Vous avez été, 4è, 3è, 2è et premier adjoint au maire à Oumé. Aujourd'hui, vous visez le fauteuil de maire...
Nous avons suffisamment appris, en faisant nos classes, étape par étape. Aujourd'hui, nous avons de l'expérience. C'est ce que nous voulons mettre à la disposition de la population.
Le temps est venu pour nous d'apporter des réponses aux problèmes de développement de nos parents. C'est d'ailleurs avec leur caution que nous nous sommes engagés à briguer le poste de maire pour ces prochaines élections.
Avez-vous identifié le mal dont souffre votre commune ?
Nous connaissons le mal d'Oumé. Les jeunes souffrent énormément parce que le sport, qui était leur référence à travers l'As Oumé est rangé aux calendes grecques. Les femmes ont des problèmes parce les pistes villageoises sont impraticables afin de leur permettre d'évacuer leurs produits. De nombreuses populations ont des difficultés parce qu'il y a un souci d'adduction d'eau. Nous avons répertorié tout cela et nous comptons y apporter une solution durable.
Vous pensez y arriver tout seul avec vos conseillers municipaux, une fois élus ?
Seuls, Nous ne pourrons pas résoudre tous ces problèmes de développement de notre commune. C'est pourquoi, nous avons choisi de nous entourer de tous les fils, de toutes les sensibilités politiques de la région. C'est ensemble que nous allons sortir Oumé de sa léthargie. Nous savons qu'il y a des compétences et il faut savoir compter sur ceux là pour offrir un Oumé nouveau. Que les populations nous accordent leur confiance, nous leur rendrons le développement. Nous avons les capacités de sortir Oumé de sa léthargie.
Qu'est-ce que vous prévoyez en cas d'élection ?
Nous avons un programme que nous allons défendre auprès des populations. C'est ce que nous pensons réalisables que nous leur proposons. Nous voulons parler de l'aménagement du marché, du renforcement de la capacité de fourniture en eau potable qui est d'ailleurs vitale pour de nombreuses personnes, de l'extension du réseau électrique, de la facilitation de l'accès au micro-crédit. Surtout pour les femmes qui sont engagées dans la production d'attiéké, du placali et autres. A Oumé, les femmes en ont besoin énormément. Certaines sont des chefs de famille. Le peu de moyens dont elles disposent, leur permet d'entretenir la famille et c'est difficile d'investir dans des projets pour l'acquisition de moyens de production. Nous allons les accompagner, tout comme ces jeunes garçons et jeunes filles qui ont des idées et des projets, mais qui ne sont pas soutenus.
A.M