lundi 8 avril 2013 par L'Hebdo Ivoirien

Ces derniers mois, le président de la fédération ivoirienne de Football, fait l'objet d'un lynchage médiatique sans précédent, aussi bien dans la presse que l'opinion nationale et internationale. Le sujet mérite bien qu'on y passe un détour. Qu'est-ce qui se passe au sein de la famille du football en Côte d'Ivoire? Depuis dimanche dernier 10 février que les lampions se sont éteints sur la 29è édition de la Can, les Ivoiriens, eux, s'interrogent sur l'avenir de leur équipe nationale. Et une question fondamentale se pose avec acuité : Augustin Sidy Diallo doit-il continuer à diriger le football ivoirien, après ses deux échecs successifs en Coupe d'Afrique des nations ? Les avis sont naturellement partagés, mais la tendance est favorable à départ de la Maison de verre de Treichville. Car le président de la Fif apparaît aux yeux de l'opinion comme un looser, dans un pays qui se veut sérieux, comme la Côte d'Ivoire, où le football est complètement en lambeaux. ??C'est lui Sidy Diallo qui, au terme de la Can 2012, où les Eléphants avaient été finalistes sans encaisser le moindre but, a limogé Zahoui François pour imposer aux Ivoiriens un aspirant entraîneur de football. C'était un signal éloquent de son manque d'ambition pour le football ivoirien. A cette époque, nous comparions Sabri Lamouchi à un élève pilote, qui a certes son brevet de pilotage, mais qui n'a à son actif aucune minute de vol. Qui ne s'entraine que sur des simulateurs de vols et, qui est bombardé sur les commandes d'un Airbus A 320 ou d'un Boeing'', rappelle un lecteur.
Erreur de casting
La communauté ivoirienne avait prévenu que le crash était inévitable parce que l'erreur de casting était saisissante. Seuls Sidy Diallo et son ministre des Sports d'alors, Légré Philippe ne voyaient pas les choses sous cet ?il. Ce ministre s'était même permis d'affirmer que c'est avec Lamouchi que la Côte d'Ivoire remportera sa seconde Can. Sidy Diallo doit rendre compte aux Ivoiriens qui ne décolèrent pas. Concernant la débâcle d'Anoma à la Caf, les présidents de club dans leur majorité, n'ont pas apprécié le fait que la Fif de Sidy Diallo lâche Jacques Anouma dans la conquête de la présidence de la Confédération. Pour brouiller les pistes, Sidy a nommé Anouma membre d'honneur de la Fif avant de lui planter le couteau dans le dos, fait remarquer un dirigeant très respecté de la ligue 1.

Derosky Ange Désiré

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