samedi 13 avril 2013 par RFI

Deux ans après l'arrestation de son leader, Laurent Gbagbo, transféré le 30 novembre 2011 à la Cour pénale internationale, à La Haye, le Front populaire ivoirien, à la manière d'Amnesty International, fait le point sur la situation des détenus en Côte d'Ivoire.

Les Ivoiriens ont été abreuvés ces derniers mois de rapports extrêmement critiques sur la situation des droits de l'homme dans leur pays. Après Amnesty International (le 26 février 2013), la Ligue ivoirienne des Droits de l'homme (le 3 avril) et Human Rights Watch (le 4 avril), c'est étonnamment au tour du Front populaire ivoirien (FPI), la formation politique de l'ancien président Laurent Gbagbo, de se muer en ONG, histoire de faire le point sur la situation des détenus, deux ans après l'accession au pouvoir d'Alassane Ouattara.

Le fait mérite d'autant plus d'être signalé que rares sont les partis politiques africains à produire des rapports documentés et circonstanciés dépouillés de commentaires tonitruants.

Première surprise : pas de commentaires donc, pas d'envolées lyriques, ni de mise en accusation péremptoire, comme on aurait pu s'attendre de la part d'un parti désormais installé dans l'opposition, après avoir été pendant plus d'une décennie aux affaires. Rien que des chiffres et des tableaux, précis, froids. Du travail d'archiviste. Le document de 72 pages se contente d'aligner des statistiques, des noms de personnes, de lieux, généralement des maisons de détention, les motifs des poursuites, le statut des prisonniers. ... suite de l'article sur RFI

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