jeudi 18 avril 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Les 4 et 5 juillet 2013 se tiendra dans la capitale burkinabè la première édition du Salon international des médias et assimilés (les producteurs) de Ouagadougou (Simao). Ce salon a été lancé récemment à Ouagadougou à la salle de conférence du Liptako Gourma. Avec pour ambitions de regrouper les médias d'Afrique au Burkina Faso pendant cette période, le journaliste Wangrawa Ibrahim, initiateur du Simao a annoncé la participation des télévisions du Togo, Niger, Ghana, Mauritanie, Côte d'Ivoire, etc. Ces médias y seront, a expliqué Wangrawa Ibrahim, pour réfléchir et débattre sur le développement des médias en Afrique. Pourquoi nos médias ne décollent pas ? Pourquoi les séries diffusées qui arrivent d'ailleurs coûtent-t-elles moins chères ou est-ce parce que nous n'avons pas le choix ?, sont des préoccupations qui ont été soulevées par Wangrawa Ibrahim et qui seront développées par les acteurs des médias (producteurs audio, réalisateurs, journalistes, etc.). S'il a noté un besoin au niveau des chaînes de télévisions et des médias sur le continent, le promoteur du Simao a assuré que le salon favorisera un brassage. Des expositions ventes et de promotion, des ateliers de formation et un forum sur le développement des médias marqueront le salon. Aussi Wangrawa Ibrahim prévoit-il un trophée dénommé Vision Africa pour récompenser, sur la base de critères qui seront établis à partir du meilleur programme sur le continent. Ainsi la vision du Simoa, admet Wangrawa Ibrahim, est de faire en sorte qu'il y ait davantage de programmes dans les médias africains.
Pour participer au Simao, des critères sont à remplir. Les médias au Burkina Faso devront s'acquitter de la somme de 800.000 FCFA ; un million de FCFA pour les médias d'ailleurs et 1,5 millions de FCFA pour les sociétés de médias. La date limite des inscriptions est prévue pour le mois de juin 2013.

Koné Saydoo

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