jeudi 18 avril 2013 par Le Democrate

Dans seulement 72 heures, les Ivoiriens iront choisir leur maire et président de conseil régional. La campagne quant à elle, prend fin le vendredi 19 Avril prochain à minuit. A Grand Bassam, après les incidents qui ont emmaillé la campagne la semaine dernière, et qui n'eut été l'intervention du préfet de cette localité, aurait pris des proportions dangereuses, c'est plutôt l'accalmie. A preuve, le candidat indépendant Ollo Anouman Germain dont le cortège et les partisans ont été pris à partie lors de ces incidents par des individus mal intentionnés, respirent la grande forme et la sérénité. Mieux, hier mercredi 17 avril, en sa résidence privée du quartier France, celui que de nombreux Bassamois et Bassamoises considèrent comme le bâtisseur du Bassam nouveau a bien voulu se prêter aux questions des journalistes de la presse nationale, histoire de situer les uns et les autres sur le déroulement de sa campagne, sur les malheureux incidents de la semaine écoulée sans oublier les perspectives. Sur sa campagne, le candidat s'est essayé à un bilan à mi-parcours. Et sur ce point, il a souligné qu'il mesure avec responsabilité le degré d'espoir que les habitants de la cité du défunt maire Jean-Mchel-Moulod place en lui. Il a également dit sa foi en l'avenir et a fait savoir sa détermination à ?uvrer pour le bien-être de tous les habitants de Grand-Bassam sans distinction aucune. Par ailleurs, se prononçant sur les incidents survenus au cours de la campagne, Ollo Germain a fait savoir que pour lui, ces violences et barbaries sont désormais un souvenir lointain et qu'il appartient aux camps d'en face de canaliser les ardeurs de leurs militants et sympathisants. Car, dira t-il nous ne sommes pas adversaires, nous ne sommes que concurrents politiques pour un temps . Sur les perspectives, le Pdg de la société ivoirienne du tourisme et de l'hôtellerie (Sitho) s'est dit confiant quant à l'issue de l'élection municipale du 21 Avril prochain. L'appel que j'ai reçu est de Dieu, il n'y a donc pas de raison de ne pas croire en la victoire , a-t-il conclu alors que plusieurs centaines d'enfants attroupés devant sa résidence scandaient Papa Ollo ! Papa Ollo !.

Francis Kouamé

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