mardi 23 avril 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Selon une communication de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), le phénomène des branchements anarchiques ne cesse de prendre de l'ampleur malgré les efforts consentis pour l'endiguer.

Le cas d'Anoumabo, quartier situé dans la commune de Marcory, au sud d'Abidjan démontre l'impact des branchements anarchiques. ?'Pour le sud d'Abidjan, les pertes que le secteur de l'électricité enregistre s'élèvent à 106 millions de kwh. Pour Anoumabo seulement, celle-ci se chiffre à 42 millions de kwh. Le ratio de facturation y est de 12% soit 88% de pertes, équivalant à un montant 2.5 milliards FCFA par an'', affirme la note. L'électricité étant un produit dangereux, son utilisation doit être faite dans des conditions sécurisées pour les personnes et les biens. Aussi, les populations habitant dans les quartiers alimentés par les branchements anarchiques sont-elles exposées aux dangers d'électrisation, d'incendies et de mort, poursuit la communication. Les branchements anarchiques, le vol de l'électricité mettent en danger les vies humaines et les biens (électrisation, incendies, morts d'Homme). Les branchements anarchiques, le vol de l'électricité déséquilibrent financièrement le secteur électrique. Les branchements anarchiques, le vol de l'électricité entraînent la baisse de tension allant à des coupures répétitives à Anoumabo. Ils empêchent le développement d'Anoumambo, rajoute la note. D'où le démarrage de la campagne de sensibilisation des populations sur les dangers des branchements anarchiques et du vol de l'électricité sur les plans humain, matériel et financier. Autre élément de cette campagne de sensibilisation, les violences faites aux agents CIE. De même que l'amélioration des rapports entre la CIE et les populations d'Anoumabo.
FO, avec sercom CIE

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