jeudi 25 avril 2013 par Nord-Sud

Lors de son point-presse faisant suite au conseil des ministres d'hier, la porte-parole adjointe du gouvernement, Affoussiata Bamba-Lamine a soutenu que le gouvernement regrette et condamne les troubles consécutifs à la proclamation des résultats des élections locales.

Alassane Ouattara n'est pas insensible au regain de violence qui s'est emparé du pays. Hier, la porte-parole adjointe du gouvernement, Affoussiata Bamba-Lamine, lors de son point-presse a soutenu que le gouvernement regrette et condamne ces graves violences constatées à travers le pays, suite à la proclamation des résultats des élections locales. En tant qu'autorités, nous ne sommes pas insensibles à ces manifestations. Les violences sont condamnables, de quelques bords qu'elles soient. On ne peut pas l'accepter, a-t-elle affirmé. Elle a toutefois précisé que pour l'heure, le gouvernement prend acte des résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (Cei) et n'a pas d'appréciation à faire.  Ces élections locales concernent au premier chef, les populations. Puisqu'elles participent au développement des localités. Nous regardons comme vous. Nous prenons acte des résultats qui sont donnés et qui correspondent aux aspirations des populations , a-t-elle déclaré. Face à la montée de la violence qui aurait causé des dégâts matériels, la ministre de la Communication a argué que les autorités attendent d'abord la proclamation des résultats par la Cei, avant de faire un bilan global. Des communications, selon la porte-parole adjointe du gouvernement, ont également meublé le conseil d'hier. La première est relative à une innovation instituée dans la célébration de la fête du travail. Comme vous le savez, l'organisation de la fête du travail est l'occasion pour les travailleurs de faire des doléances au gouvernement. Cette année, nous avons voulu que cette célébration se fasse sous la houlette du Premier ministre, qui est le chef du gouvernement. La cérémonie aura donc lieu au sein de la Primature, a-t-elle informé. Elle a également précisé que cette fête, en plus d'Abidjan, aura lieu dans les villes de l'intérieur comme Bouaké, Yamoussoukro, San Pedro, Daloa, Korhogo, Abengourou, Gagnoa, Bondoukou, Man, Agboville, Dimbokro, Guiglo et Odienné. A côté de ce changement, la ministre a annoncé l'adoption d'une communication relative à l'institution d'une journée de non violence en milieu scolaire et universitaire. Son objectif, a-t-elle poursuivi, est d'éduquer les élèves et les étudiants à des comportements pacifiques et de les inviter à se consacrer à leurs études. La date du 2 octobre a été arrêtée pour la célébration de cette journée.

Kanaté M.

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