jeudi 25 avril 2013 par AIP

Abidjan - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) prévient que tout n'est pas gagné dans la lutte contre le paludisme malgré les progrès majeurs accomplis au cours des dix dernières années.

"Tout n'est pas encore gagné. On estime qu'environ 660.000 personnes meurent chaque année du paludisme dans le monde, principalement des enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne", fait savoir l'OMS à l'occasion de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre cette maladie, en dépit de la chute des taux de mortalité de plus de 25% depuis l'an 2000.

Selon l'organisme onusien, il est nécessaire, pour consolider les progrès réalisés et accélérer la lutte contre le paludisme conformément au sixième objectif du Millénaire pour le développement (OMD) et pour atteindre les quatrième et cinquième OMD, que de nouveaux financements soient mobilisés de toute urgence, tout en regrettant que le ralentissement des financements internationaux et l'émergence d'une résistance de la maladie aux médicaments et aux insecticides risquent de remettre en cause les récentes avancées.

"Investir dans l'avenir, vaincre le paludisme", c'est le thème de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme 2013.

L'OMS saisit l'occasion pour rappeler que la prévention du paludisme et la lutte contre cette maladie nécessitent un "investissement sur la durée et un engagement politique sans cesse renouvelé", tout en encourageant l'échange des données d'expérience entre les pays en vue d'adapter et de renforcer les efforts en matière de lutte contre le paludisme.

Dans le monde, environ 219 millions de cas de paludisme sont enregistrés avec 68% de décès dans 10 pays endémiques.

L'intensification des mesures de lutte anti-vectorielle, accompagnée d'un meilleur accès aux tests diagnostics et à des traitements de qualité garantie reste la clé de l'évolution de la lutte contre cette maladie conclut l'OMS.

kp

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