vendredi 26 avril 2013 par Notre Voie

La commune de Koumassi a connu des événements particuliers au lendemain des municipales. Resté muet jusque-là, le maire N'Dohi Raymond, déclaré vainqueur de ces joutes électorales, est sorti de sa réserve, hier, à son quartier général de campagne, pour se prononcer sur les violentes manifestations qu'a connues la commune de Koumassi ces derniers jours. Surtout, il n'a pas été tendre avec son adversaire, Cissé Bacongo, candidat du Rdr, qui a fait descendre ses partisans dans la rue. Cissé Bacongo est un mauvais perdant. On ne cherche pas les preuves de fraude après les élections. On les cherche plutôt avant et pendant les élections, a-t-il soutenu.
N'Dohi Raymond s'étonne du fait qu'alors qu'il n'y avait aucune réclamation ni sur les procèsverbaux parvenus aux candidats ni sur ceux de la Cei, son adversaire se soit mis à crier qu'il ne reconnaîtrait pas les résultats alors même qu'ils n'avaient même pas été proclamés. Pour lui, cette attitude de Cissé Bacongo s'explique par le fait que ce dernier avait mis en place des plans de fraude qui ont été contrariés. C'est pourquoi, pense-t-il, le candidat malheureux a mis ses partisans dans la rue : Cissé Bacongo dit qu'il n'a pas appelé ses partisans à descendre dans la rue. Qu'a-t-il alors fait pour ne pas qu'ils s'adonnent à des actes de vandalisme, pour ne pas qu'ils paradent dans les rues en tirant en l'air (). C'est confirmé que ses partisans ont des armes à feu. Il a une milice. Sinon que faisait le groupe de sécurité de l'université à Koumassi ?. Et d'ajouter : Mon adversaire ne peut plus dire qu'il n'est pas violent. Il sera tenu pour responsable de tout ce qui arrivera à Koumassi.
Sur la récente sortie du ministre Bacongo, il s'est interrogé : Si tant il est vrai qu'il a toutes les preuves et qu'il compte se tourner vers la Cour suprême, pourquoi n'a-t-il pas attendu pour suivre cette voie ?.
Pour la suite, il a fait savoir qu'il organisera un grand rassemblement, samedi prochain, à la place Inch Allah, pour non seulement remercier la population, mais aussi l'appeler au calme et à l'apaisement. Car, pense-t-il, les Ivoiriens n'ont plus besoin d'une crise postélectorale en miniature. C'est de la miniature qu'on arrive à la grandeur nature, a-t-il prévenu. Surtout que, affirme-t-il, les populations ont choisi le candidat de la paix au candidat haineux plein d'injures du Rdr.

Koné Modeste

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