vendredi 26 avril 2013 par LG Infos

Il n'y a pas deux sans trois, dit l'adage. Cela se colle avec la décision du chef de l'Etat, Alassane Ouattara, de ne pas célébrer pour la troisième année consécutive, le 1er mai, fête de travail, avec les travailleurs ivoiriens. Cette année encore, comme les années précédentes, le chef de l'Etat sera absent du pays. Il a décidé d'éviter d'affronter les centrales syndicales qui ont une panoplie de revendications à lui faire, notamment celles relatives au décret portant application du Smig (Salaire minimum garanti), à la cherté de la vie, l'insécurité, l'augmentation des salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat N'ayant donc pas de solutions à toutes ces interrogations, alors que promesse a été faite à ceux-ci qu'après l'atteinte du point d'achèvement de la Côte d'Ivoire au Ppte, la vie serait rose pour l'ensemble des Ivoiriens., le Chef de l'Etat a préféré sacrifier son chef du gouvernement, Daniel Kablan Duncan, qui va sans aucun doute faire des promesses pour 2020, date où la Côte d'Ivoire sera pays émergent. Ainsi, c'est devant le chef du gouvernement que, les cinq centrales syndicales (Ugtci, Dignité, Fesaci, Humanisme et Force ouvrière), vont présenter leurs kyrielles de revendications. Des responsables de centrales syndicales joints par téléphone ont exprimé leur colère face au mépris que le chef de l'exécutif à pour les travailleurs de Côte d'Ivoire. C'est sous ce pouvoir qu'on voit que le chef de l'Etat n'assiste pas à la fête du 1er mai avec les travailleurs, a indiqué un responsable de la Fesaci. Qui rappelle que depuis Houphouët-Boïgny jusqu'à Alassane Ouattara, tous les Président, Bédié, Robert Guéi et Laurent Gbagbo ont toujours assisté à la fête du 1er mai. A rappeler qu'en 2011 et 2012, les fêtes du 1er mai ont été présidées par Guillaume Soro et Jeannot Ahoussou Kouadio, alors chef du gouvernement de Alassane Ouattara.

J.A

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