lundi 29 avril 2013 par Le Patriote

Les bouchers des petits marchés des quartiers Soba et Sinistré de la cité du poro n'oublieront pas de sitôt la matinée du vendredi dernier. En effet ils se sont vus embarqués par la police, pour une mise au point avec le commissaire de police de la ville. Le Préfet de Région, Daouda Ouattara, et les associations des consommateurs ont dû recourir à cette méthode pour emmener les bouchers à respecter les accords obtenus avec les responsables de leurs différentes organisations. En effet, après avoir plus ou moins réussi à contraindre les commerçants de riz et de sucre à s'inscrire dans la fourchette de prix indiqués par le ministère du commerce, ce, par l'affichage des prix, dans la plupart des centres commerciaux de Korhogo, le nouveau combat des associations de consommateurs et du gouverneur Daouda Ouattara est de faire appliquer un prix raisonnable du kilo de la viande dans la cité du Poro.

Pas plus de 1.300 (mille trois cents) francs le kilo. C'est la décision qui a sanctionné les rencontres tripartites entre le préfet, les deux associations de consommateurs de la ville et les responsables des bouchers. Mais sur les marchés, pas d'application. Les bouchers continuent de vendre leur marchandise entre 1.600fr et 2.000 fr. Ce vendredi donc, Koné Hamed Toutou, le secrétaire général de l'Association des Consommateurs Solidaires de la Région du Poro (ACSP) et quelques hommes du commissaire Ouattara ont dû conduire les deux bouchers indélicats auprès du commissaire qui leur a demandé de se conformer aux décisions avant de les relâcher. Mais, le combat est encore loin d'être gagné. Car au lieu de vendre au kilo, les bouchers ont mis la balance de côté et servent désormais au client, la quantité de viande qui selon eux, convient au prix de l'achat.

Mack Dakota, Correspondant

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