mardi 7 mai 2013 par Le Patriote

Le ministre en charge de la Défense et le directeur de l'ADDR, ont échangé hier avec les ex-combattants démobilisés, au 3ème bataillon d'infanterie de Bouaké, en présence des autorités administratives. Au cours de ce dialogue direct, le premier responsable de la Défense a dénoncé l'attitude de certains ex-combattants qui, à défaut de s'ériger en gangsters, prêtent leurs armes à des bandits de grands chemins troublant ainsi la quiétude d'honnêtes citoyens. Et de les rassurer quant à leur réinsertion. Chacun de vous sera pris en compte. En 6 mois, plusieurs de vos collègues ont été recrutés comme douaniers, agents des eaux et forêts, gardes pénitentiaires et autres et nous continuons de travailler pour que tout le monde soit pris en compte, les a-t-il rassurés .En revanche, le ministre leur a demandé de faire en sorte que règne un climat de sérénité afin que se déroulent les activités de sorte à permettre à renflouer les caisses de l'Etat. Nous n'accepterons pas que le désordre s'installe. Déposez les armes, nous allons trouver des solutions à vos problèmes, a martelé le ministre. Pour sa part, le directeur général de l'ADDR a fait un bilan à mi-parcours de sa structure avant d'inviter les ex-combattants à tourner dos à la violence en vue de l'instauration d'un climat de paix et de sérénité pour la mise en ?uvre de son programme de réinsertion. Je comprends votre impatience, votre doute, mais sachez qu'on ne peut travailler et atteindre des résultats satisfaisants que dans la sérénité , a indiqué Fidèle Sarassoro. Aussi a-t-il tenu à les rassurer : Le président de la République a donné des instructions fermes pour accélérer la mise en ?uvre du programme ADDR et Bouaké est une priorité. Nous mettrons ensemble nos efforts pour que les préoccupations des uns et des autres soient prises en compte, a rassuré Fidèle Sarassoro, avant de faire savoir que 65000 ex-combattants sont à réinsérer en 2 ans. Ce qui nécessite un financement de près de 90 milliards de francs CFA. Il a en outre indiqué que les partenaires, notamment l'ON-UCI, l'Union européenne et les ambassades sont prêts à appuyer la Côte d'Ivoire dans ce programme. Pour finir, les différents intervenants se sont engagés à ?uvrer en vue d'une paix durable pour une mise en ?uvre efficace du programme de réinsertion.

Coulibaly Souleymane, correspondant

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023