La nuit du mardi 7 au mercredi 8 mai, n'a pas été de tout repos pour O.N. Il a passé des moments difficiles en compagnie d'individus armés qui ont emporté la somme de deux millions, un téléphone portable et un ordinateur portable. Bracage ou vol organisé. O.N n'y croit pas. Selon des informations reçues, celui-ci a effectué, dans l'après-midi, des retraits portant sur une importante somme d'argent dans une banque commerciale aux Deux-Plateaux (Cocody). Après l'opération, l'homme prend la direction de son domicile. Une fois la nuit tombée, il se met au lit. Et ce n'est que tard dans la nuit, que deux brigands munis d'une échelle, escaladent la clôture. Dotés d'un arsenal à la dimension de leur funeste ambition, les délinquants à l'aide d'un pied de biche font sauter la serrure de la porte du studio qu'occupe ON. Tiré de son sommeil par le fracas de la porte, l'infortuné n'aura pas le temps de réaliser ce qui se passe lorsqu'un des scélérats braque sa kalachnikov contre lui. L'indésirable visiteur menace de l'abattre s'il ne leur remet pas l'argent qu'il a retiré quelques heures auparavant. Un ordre auquel il refuse d'obéir. Pour prouver qu'ils ne sont pas des enfants de c?ur, l'un des braqueurs armés d'un marteau l'assène d'un violent coup à la poitrine. Le malheureux s'écroule. Un damné ôte son clip, se saisit de ses parties intimes qu'il presse de toutes ses forces. Une douleur difficile à contenir, O.N pousse des cris. Ce qui à pour effet d'énerver les braqueurs. Pour éviter de se faire passer de vie à trépas, il leur remet la somme de deux millions FCFA, son téléphone portable et un ordinateur portable. Satisfaits, les ravisseurs quittent le lieu de leur forfaiture. Après avoir réalisé les circonstances de son braquage, l'infortuné a décidé de porter plainte contre la banque. Car selon lui, les braqueurs auraient bénéficié d'une complicité interne de la part des agents de l'établissement financier.
A.H