lundi 13 mai 2013 par Le Patriote

Encore et toujours le FPI, dans son rôle favori : intoxication, manipulation, délation, contre-vérités. Le tout dernier scénario du film signé de ce parti date du 10 mai dernier. Dans le rôle principal, cette fois, son secrétaire général par intérim et Porte-parole Dr Richard Kodjo. Dans une déclaration produite par ce dernier, le FPI a accusé et blâmé les députés ivoiriens pour avoir voté en avril dernier une loi d'habilitation qui autorise le président de la République à légiférer par Ordonnance. Pour le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, le vote de cette loi est une violation du texte fondamental du pays, d'autant plus que pour lui : l'Assemblée nationale de la législature actuelle est illégitime et illégale eu égard aux conditions de sa mise en place . Le morceau est lâché. Le parti de l'ex-dictateur des lagunes veut, une fois encore, tordre le coup à l'histoire. Pourtant tout le monde a été témoin de la tenue de l'élection législative, de décembre 2011. Et qui a vu la mise en place de la présente législature. Une élection qui s'est tenue sur l'ensemble du territoire national et qui a vu la participation de tous ceux qui en ont exprimé la volonté, y compris des cadres proches de l'ex-parti au pouvoir. Les Ivoiriens sont sortis pour élire leur représentant, sans accros. L'élection a été certifiée par le représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation des nations unies, comme l'exige les différents accords. Pour éviter l'erreur de son parti, le RDR, en 2001, le président de la République a fait des mains et des pieds pour que le FPI prenne part au scrutin. Malheureusement, ce parti qui avait certainement un plan B, a refusé la main tendue par le pouvoir. En dénonçant une assemblée nationale qui a été pourtant mise sur pied, conformément au code électoral, donc à la loi fondamentale du pays, Richard Kodjo et le FPI pensent que la Côte d'Ivoire ne se résume qu'à eux. Ce qui n'est pas le cas. La Côte d'Ivoire n'est pas le FPI. Avant le FPI, la Côte d'Ivoire a existé et existera après le FPI. Il faut que le parti à la rose, qui a cette proportion à tout ramener à lui, sache que les temps sont révolus. Son nombrilisme a causé beaucoup de dégâts à la Côte d'Ivoire. Les conséquences de la crise postélectorale sont encore fraiches dans la mémoire des Ivoiriens : 3000 morts. Les Ivoiriens sont en train de tourner cette page sombre de l'histoire de leur pays. Il faut que le parti qui a voulu refonder la Côte d'Ivoire comprenne une fois pour de bon que le pays avance et avancera avec ou sans lui. Les générations futures attendent plus de nous.

Thiery Latt

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023