jeudi 16 mai 2013 par Le Patriote

Infrastructures, intégration régionale, développement du secteur privé, gouvernance et recevabilité, aptitudes et technologies sont les secteurs prioritaires sur lesquels le Fonds Africain de Développement (FAD) a décidé de mettre l'accent. Avec une attention particulière pour les Etats fragiles, l'agriculture et la sécurité alimentaire et le genre. Ces priorités opérationnelles et stratégiques du FAD-13 ont été présentées hier, au cours d'un atelier, dans le cadre de la treizième reconstitution de ses ressources. Etaient présents, les gouverneurs du FAD et les ministres du Plan et des Finances de Côte d'Ivoire, du Ghana, de Guinée, du Liberia, du Sénégal et de Sierra Leone. Dans le communiqué qui a sanctionné les travaux, ils ont salué la création et l'augmentation de l'enveloppe du FAD relatives aux opérations régionales. Selon Benoît Chervalier, directeur de l'unité de la mobilisation et de l'allocation des ressources, il s'agit pour le FAD de s'aligner sur la stratégie du Groupe de la BAD pour 2013-2022, basée sur une croissance inclusive, profitant à tous et pour une transition vers des économies vertes, respectueuses de l'environnement. . Les ministres se sont réjouis que les priorités opérationnelles et l'orientation stratégique du FAD soient en phase, tant avec l'agenda de développement de l'Afrique, qu'avec les besoins des différents pays. Cependant, ils ont souhaité que le Groupe de la Banque aille plus loin dans son soutien pour la diversification économique et la création d'emplois, notamment au niveau des jeunes, en s'impliquant davantage dans l'amélioration de la productivité, aussi bien des entreprises privées que des industries agricoles de tous niveaux. Le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Dr Abdallah Albert Mabri Toikeusse, pour sa part, a relevé la contribution du groupe de le BAD développement des NTIC grâce au financement des câbles sous marins à haut débit qui partent des principaux centres de commerce avec l'Afrique reliant progressivement les pays de la région entre eux et avec le monde. SS

Côte d'Ivoire pays émergent à l'horizon 2020
Comment l'UE veut faire contribuer le système judiciaire
Les choses avancent très bien au niveau de la reforme du secteur judiciaire en Côte d'Ivoire. Précisément au niveau de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse et de l'enfance (Dpjej) et la Direction générale de l'Institut national de formation judiciaire (Infj). En effet hier, a eu lieu, à la salle de conférence du ministère de la Justice, au 14ème étage de la Tour B, la première réunion formelle du comité de pilotage du projet ?? Appui à la Dpjej et renforcement des capacités de l'Infj (volet école de greffes et école de l'Education surveillée)'', financé à 100% par l'Union européenne à hauteur de 665 000 euros, soit de 436 milliards de Fcfa. Ce comité qui se tient annuellement vise à mieux associer les acteurs judiciaires ivoiriens à la Direction du projet. Un projet en accord avec le Groupement d'intérêt public français, justice coopération internationale (Gip-Jci), strcuture de mise en ?uvre du projet. L'objectif de l'Ue, à travers ce projet d'une durée de 3 ans est d'améliorer l'efficacité du système judiciaire grâce au renforcement des capacités de la Dpjej, des greffiers et assistants de justice et des éducateurs de l'éducation surveillée. Le projet aura donc des effets bénéfiques pour les juridictions dont le fonctionnement sera amélioré, mais également pour l'ensemble de la population ivoirienne. En effet, dès lors que le service de la justice sera plus performant et de meilleure qualité, l'ensemble de la Fonction publique ivoirienne tirera profit de la confiance restaurée des citoyens en leur justice, confiance nécessaire pour la réconciliation et la paix durable. Toute chose qui profitera à la Côte d'Ivoire qui entend être un pays émergent à l'horizon 2020 , a indiqué Kouassi Brou Bertin, Directeur général de l'Infj. Précisant qu'il s'est agi hier, de faire l'état des lieux et le contenu à donner aux différentes formations. Une réunion-bilan qui, à terme, devrait ajuster les activités à venir dans le projet afin d'établir une approche commune et renforcer la cohérence et l'efficacité des actions dudit projet. In fine, déboucher sur la crédibilité de l'appareil judiciaire ivoirien qui bénéficie désormais du savoir-faire de l'UE et des écoles françaises. Une collaboration qui vient déceler les insuffisances ivoiriennes, former les acteurs du système judiciaire ivoirien, etc. Pour sa part, Margueritte Goun-Koffi, magistrate hors hiérarchie et Directeur de la Dpjej a expliqué que ce projet vise à adapter la structure aux besoins qui cadrent avec les normes internationales. Selon elle, en 2012, au cours d'une tournée, constat a été fait que la protection des mineurs laissait à désirer. A l'en croire, avec ce projet, la Côte d'Ivoire entend même harmoniser les méthodes de travail sur toute l'étendue du territoire national. Quant à Vania Bonalberti de la délégation de l'Ue, elle a fait savoir que c'est un appui à la reforme judiciaire ivoirienne. Nous sommes très heureux des avancées et de l'appréciation du Gouvernement, s'est réjouie Bonalberti. La présentation du projet a été faite par Marie Laure Assirifx, coordonnatrice du projet. L'objectif de l'Union européenne, à travers ce projet d'une durée de 3 ans est d'améliorer l'efficacité du système judiciaire grâce au renforcement des capacités de la Dpjej, des greffiers et assistants de justice et des éducateurs de l'éducation surveillée.

Jean Eric ADINGRA

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