jeudi 16 mai 2013 par L'Express

Faire de la Nawa, la deuxième région ivoirienne après Abidjan. Tel est le rêve que caresse, Alain Richard Dowahi. Candidat unique à l'élection du Conseil régional dans cette partie de la Côte d'Ivoire, la tête de liste ?'GARANTIR L'AVENIR'' a accepté de dévoiler, dans cet entretien qu'il a nous a accordé, lors de l'étape de campagne à Gueyo, ses grandes ambitions pour sa région et pour ses parents.

Quelles sont les motivations du candidat Alain Richard Donwahi à briguer le poste de président du Conseil régional de la Nawa ?

Mon motivation, je l'ai toujours dit, elle est naturelle. Parce que, je suis originaire de cette région. A partir du moment où, nous voulons travailler pour cette région, on veut s'impliquer dans son développement, on veut faire de sorte qu'elle sorte de sa léthargie, de son sous-développement. C'est donc important que tout cadre ressortissant de cette région, soit impliqué dans le développement. Maintenant, pourquoi, je cherche à être président ? Il faut dire que tout le monde cherche à aller le plus haut possible. Si j'ai l'impression que je peux apporter quelque chose à cette région, en y travaillant avec l'aide de mes collaborateurs, je me suis jeté à l'eau. Ce n'est pas la première fois d'ailleurs. Il y a dix ans, j'étais candidat pour être le président du Conseil général de Soubré, là maintenant, nous parlons de région, c'est un peu plus grand, plus de challenges et de défis. Ce sont les raisons pour les quelles, je me suis porté candidat.

Quelle est votre vision pour cette région ?

Ma vision est de faire de cette région, la deuxième après Abidjan, ici en Côte d'Ivoire. Je n'ai pas la prétention d'en faire la première. Parce que je suis très réaliste et je me rends compte qu'Abidjan sera difficile à détrôner. Mais, je vais en faire la deuxième de la Côte d'Ivoire. Au point de vue économique, mais aussi, au point de vue démographique, culturel et social.

Concrètement, qu'est ce que les populations peuvent-elles attendre de vous ?

Elles peuvent attendre de moi du pragmatisme, de la réalité. Pas de fausses promesses. Elles peuvent attendre de moi que je me mette au travail pour la région et que je sois comptable des réalisations de ce Conseil régional que je vais diriger avec l'aide de collaborateurs qui sont eux aussi motivés au niveau des différents départements de notre région.

Bien avant le déroulement de la campagne, vous avez eu à sillonner différentes localités de la région où vous avez eu à soulager les populations à travers divers dons. A quoi répondaient ces actions ?

Je ne dirai pas que j'ai fait des dons. Ce ne sont pas des dons que nous avons faits. Quand on va vers les populations, on est amené par un élan de c?ur, à faire des gestes positifs aux différentes couches sociales de cette population. C'est ce que nous avons fait avant et pendant cette campagne. Mais, je ne dirais pas que ce sont des dons. Ce sont plutôt des devoirs vis-à-vis des populations.

Que retenez-vous de vos différentes visites menées auprès des populations ?

Je retiens de ces visites que les populations ont cruellement besoin de sortir du sous-développement. Il y a des choses qui sont de base. Il y a des besoins de bases qui ne sont pas satisfaits. Ces populations ont véritablement besoin de sortir de cette léthargie. Les infrastructures routières sont pour nous un des premiers défis. C'est une région qui très riche et très grande. Raison pour laquelle, nous devons faire en sorte que les voies de communication soient non seulement très praticables, mais nous devons rapprocher les populations les unes des autres pour que cette région soit de plus en plus développée. Elle regorge de potentialités en matière agricole, mais il faut que le paysan puisse toucher le juste prix de son travail, de son labeur. Et pour cela, il faut que les voies de communications puissent permettre non seulement l'évacuation, mais aussi, l'accès aux acheteurs de ces produits. Donc, si ce soit pour la santé, l'éducation ou autre, il faut que les voies de communications puissent permettre une certaine fluidité. Les infrastructures routières constituent donc nos premiers défis.

Outre la route qui constitue pour vous la priorité, quel est votre plan de développement pour la région de la Nawa ?

Il y a un programme qui a été déjà élaboré dans ces grandes lignes qui si grand et couvre tous les besoins de notre région, aussi bien en infrastructures qu'en matière de santé, en sécurité, en éducation en culture, en sport. Voici, je dirais les différents plans de notre programme. Mais, ce qui est à retenir une fois que nous serons élus, nous aurons à faire un séminaire régional qui va permettre que ce programme soit découpé en plan d'action. Pour ce que, celui-ci soit réaliste, quantifié, évalué par rapport aux coûts. Mais aussi, qu'il soit échelonné par rapport aux temps. Nous avons cinq ans de mandat. Voilà ce que nous allons faire en cinq ans, ce que nous pouvons faire au delà de cinq ans. Tout cela doit être bien programmé. Un calendrier d'exécution doit être fait avec en priorité, les infrastructures dont j'ai parlé.
Réalisée à Gueyo par JULES CESAR

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