vendredi 17 mai 2013 par RFI

Abidjan se prépare à accueillir dans dix jours la première rencontre Shield Africa (Bouclier de l'Afrique). Une réunion d'experts et d'enquêteurs sur la cybercriminalité. Un fléau en plein essor sur le continent. Stéphane Konan est le directeur de l'informatique et des traces technologiques au ministère ivoirien de l'Intérieur. Au micro de RFI, il énumère les différents types d'arnaques auxquels se livrent les cybercriminels. Il prône comme remède la sensibilisation puis le renforcement des contrôles au niveau des paiements en ayant à l'esprit que tous le délits se terminent par une transaction financière .

RFI : Les utilisateurs d'Internet ont le sentiment qu'il y a de plus en plus d'escrocs sur la toile. C'est une impression ou une réalité ?

C'est une réalité. La cybercriminalité est en forte hausse. L'économie mondiale est passée du physique au virtuel. Les criminels ont suivi le mouvement. Donc, de plus en plus, les délits vont du monde physique au monde virtuel.

L'une des escroqueries les plus connues ces dernières années, c'est le message qui arrive sur des milliers de boîtes mails et qui promet l'affaire du siècle. Est-ce que cela marche toujours ?

Ça marche toujours malheureusement. De nombreuses victimes sont identifiées tous les jours. Aujourd'hui, nous recevons environ 70 plaintes par semaine, dont une grande partie pour ce type d'arnaques.

Et ce ne sont pas que des arnaques venant du Nigeria ?

Ah non ! Les arnaques viennent de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Sénégal, du Nigeria un peu d'ailleurs, paradoxalement. Mais tous les pays qui sont bien pourvus en infrastructures de télécommunications, avec une forte connectivité, représentent une espèce de paradis pour les cybercriminels. ... suite de l'article sur RFI

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