mercredi 22 mai 2013 par Le Temps

Je suis venu vous engager aussi en disant que nous sommes dans un mois décisif pour l'avenir de notre pays. Pour l'avenir de votre fils puisque c'est le 28 de ce mois que les blancs vont se prononcer sur son sort. Je suis venue vous demander que ce dossier- là, je le mets entre vos mains. Faites en sorte que votre fils pour qui vous vous êtes battus, puisse nous revenir. Non seulement pour que vous-mêmes vous soyez contents, mais pour que tous nos frères et s?urs qui vivent en Côte d'Ivoire puissent être contents pour que notre pays puisse redevenir fort. Et que la Côte d'Ivoire puisse se réconcilier. Vraiment, c'est ce que je suis venu vous demander et je sais que je peux compter sur vous, a plaidé Miaka Oureto, président par intérim du Fpi, lors de sa visite aux chefs traditionnels et religieux dans le cadre de la mission qui l'a conduit pendant cinq jours dans le District du Zanzan. C'était le jeudi 16 mai 2013, au domicile de Nanan Adou Bibi 2 qu'entouraient les chefs de provinces nanan Kossonou Ampim de l'Akidom, Dua Kobenan 2 du Foumassa, les chefs de villages et de quartiers et quelques reines mères du Royaume Bron, Agni, Nafanan et Koulango. Pour Miaka Oureto, il est convaincu que le dernier mot de cette crise que vit la Côte d'Ivoire appartient à Dieu. Et ce sont les prières qui lui seront adressées qui seront exaucées. Quand chacun se lève et qu'avant de sortir il fait la prière qui sort de son c?ur pour dire, mon fils Gbagbo qui est là-bas là, il faut qu'il soit là pour que la Côte d'Ivoire se retrouve avec elle-même. C'est pour cela je verse l'eau sur mes deux morceaux de cornes.

Je crois que ça porte beaucoup aussi, a-t-il renchéri. Au nom des autorités traditionnelles, Nanan Adou Bibi 2, chef de la province Pinango du royaume Bron fera comprendre à son hôte du jour qu'ils ne peuvent pas oublier Laurent Gbagbo. Au foyer de Limamisso où l'attendaient El Hadj Timité Kolonga et les imams de Bondoukou. Miaka Oureto leur a adressé le même message délivré chez les rois et chefs traditionnels et les a invités à ne pas s'entredéchirer La politique, ce n'est pas une affaire d'ethnie. C'est une affaire de programme. Je suis heureux qu'à Bondoukou, vous l'ayez compris. Nous sommes venus vous dire merci. C'est grâce à vos prières que la Côte d'Ivoire n'a pas disparu, a indiqué Miaka Oureto. El hadj Timité Kolonga, grand imam de Bondoukou, s'est réjoui de l'approche de Miaka Oureto. Ce message de paix m'a beaucoup marqué. Que ceux qui n'ont rien compris encore, le soit maintenant. Nous continuerons de prier pour que la paix et la réconciliation des fils de ce pays soient réelles. Et que la paix revienne en Côte d'Ivoire, a dit le grand imam.

Pascal Assibondry, Correspondant Régional

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