Le porte-parole du maire de Treichville, s'est voulu ferme, incisif et déterminé suite aux aveux de certains individus, revendiquant les casses du matériel électoral, perpétrées dans la nuit du 21 au 22 avril au siège de la Cei de Treichville. ?? Nous nous réjouissons qu'au moment où la police est aux trousses des casseurs de la Cei locale, des personnes passent aux aveux pour reconnaitre ces actes de vandalisme. Pour sa part, le maire Amichia François, en sa qualité de garant de la stabilité sociale, ainsi que celle des biens et des populations vivant dans sa commune, a décidé de porter plainte le plus tôt possible contre les auteurs de cette barbarie'', a martelé Aïssi Jérôme lors de sa rencontre avec la presse à la permanence du Pdci de Treichville. Déjà, atteste-t-il, le chef de la sécurité du maire lors de la campagne électorale, Diaby Moustapha, a anticipé en déposant une plainte contre ces derniers, étant entendu qu'ils soutiennent dans leurs témoignages publiés par la presse, avoir été recruté par lui comme agents chargés de la sécurité du maire durant le processus électorale à Treichville. Toutefois, dans cette affaire, de curieuses coïncidences apparaissent, comme l'a fort justement relevé Aïssi Jérôme. D'abord le fait que ces déclarations soient produites au domicile d'Ibrahim Cissé, le candidat perdant du Rdr à ces municipales. Ce dernier on le sait, a introduit un recours en annulation à la Cour d'appel. Ensuite, après leurs aveux, ces vandales sont repartis tranquillement chez eux sans être inquiétés, et sans même que Ibrahim Cissé ne daigne alerter la police, sachant qu'ils constituent des pièces matériels pouvant incliner la décision de la Cour en sa faveur. Enfin, le fait que ces ??aveux de taille'' surgissent curieusement à la veille de l'ouverture des délibérations de la Cour suprême. ?? Comme vous pouvez le remarquer, ces agitations soudaines relèvent de la machination et de l'intoxication. L'objectif étant de faire porter au vainqueur des municipales à Treichville, la responsabilité de ces actes de barbarie'', a expliqué le porte parole du maire Amichia, précisant que la Cei n'est pas dupe et ne se laissera pas avoir à cette petite plaisanterie. Rappelant l'historique des faits au cours de cette fameuse, nuit, le conférencier a rappelé qu'ils se sont produits bien longtemps après la clôture du scrutin, en présence du député Amy Toungara. Aïssi Jérôme note que les membres de la Cei locale avaient déjà bouclé la compilation des 126 procès verbaux de l'ensemble des bureaux de vote, qu'ils ont par la suite transmis à la Commission centrale. ??Ce sont ces résultats que la Cei a proclamé''. Pour finir, le porte parole du maire de Treichville a tenu a préciser que le siège local du Pdci n'a jamais été vandalisé.