Goodluck Jonathan, le président nigérian a ordonné mardi dernier la libération de toutes les femmes suspectées de terrorisme et détenues. Selon France 24 et le ministère de la Défense, cette décision a été prise pour promouvoir les efforts de paix au Nigeria. Abubakar Shekau, chef présumé de la secte islamiste Boko Haram, a affirmé dix jours auparavant qu'il détenait des femmes et des enfants en otage. Ceci, en représailles à l'incarcération des membres de la secte par des militaires nigérians. Le président Goodluck Jonathan a décrété l'état d'urgence dans les provinces de Borno, Yobe et Adamawa, où des frappes aériennes et des combats au sol ont permis à l'armée de reprendre cinq (5) villes au groupuscule islamisteS et d'arrêter plus d'une centaine d' insurgés depuis lundi dernier. Aussi, le gouvernement nigerian ne semble pas vouloir cesser l'offensive et demande le soutien de pays amis pour lutter contre le groupe djihadiste .
Yann Dominique N'guessan