lundi 27 mai 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Quatre fonctionnaires de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) ont eu récemment, maille à partir avec les autorités libériennes dans le cadre de leur mission. Leur calvaire a commencé, le mercredi 22 mai 2013, lorsqu'ils décident de se rendre au Libéria, précisément dans la région de Grand Gede où sont basés les réfugiés ivoiriens. Mais les quatre fonctionnaires munis chacun de laisser-passer de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion, ne trouvent pas nécessaire de se prémunir d'un ordre de mission délivré par le préfet de Toulepleu, Diarra Karim.

Une fois au Liberia, les agents de l'ADDR ne prennent pas attache avec les autorités libériennes avant de se rendre dans le camp des réfugiés ivoiriens. Informés de cette entrée clandestine des cadres ivoiriens sur leur sol, les autorités du Liberia mettent aux arrêts les quatre fonctionnaires de l'ADDR. La nouvelle de cette arrestation parvient au préfet Diarra Karim, qui réussit à faire libérer les fonctionnaires ivoiriens le vendredi 24 mai. Le chef d'antenne de l'ADDR de Toulepleu et ses amis qui devraient revenir avec des réfugiés, ont ainsi regagné la Côte d'Ivoire bredouilles. ?'Le chef d'antenne de l'ADDR de Toulepleu et l'ONUCI ont entrepris les démarches officielles de cette mission avec la MINUL au Liberia. Malheureusement, l'information n'est pas arrivée à temps et c'est pourquoi ils ont eu un petit couac'', a expliqué Aïdara Boureïma Ould, chargé de communication de l'ADDR.

Dosso Villlard

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