lundi 27 mai 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Arjen Robben n'est plus maudit. Et le Bayern Munich aussi ! Le Néerlandais et son club ont mis un terme à la série noire en finale de cette compétition. Défait en finale en 2010 et en 2012, le Bayern Munich a pris sa revanche en remportant samedi dernier, à Wembley, la finale de la Ligue des champions face au Borussia Dortmund (2-1). Jamais deux sans trois ! Avaient espéré les supporters du Borussia. Un tel malheur ne pouvait pas arriver deux fois de suite, ni même trois fois en quatre ans. Après son échec en 2010 face à l'Inter puis son traumatisme vécu l'an dernier, à domicile contre Chelsea, le Bayern Munich a vaincu le signe indien en s'adjugeant dans l'envoûtante ambiance du stade de Wembley, la Ligue des champions face au Borussia Dortmund (2-1). Ce sacre européen, le cinquième de son histoire après ceux de 1974, 1975, 1976 et 2001, vient couronner une saison exceptionnelle pour le club bavarois, qui peut encore rêver du triplé. Alors que le Borussia a été un adversaire à la hauteur de l'événement, la logique l'a quand même emporté. Mandzukic puis Robben, qui pleurait au coup de sifflet final, ont été les heureux buteurs bavarois d'une finale qui n'a choisi son camp qu'à deux minutes de la fin. Alors qu'une énorme pression était sur ses épaules, le Bayern a dû se battre corps et âme face à un Borussia très entreprenant en début de match, à l'image de Marco Reus, lequel a parfaitement rempli son rôle de meneur de jeu en l'absence de Götze. Mais ce match, au-delà des trois buts inscrits, s'est avéré le moment de gloire des gardiens. Neuer fut décisif devant Lewandoswki (14e et 35e), Blaszczykowski (15e), Reus (19e) et Bender (22e) alors que son homologue Weidenfeller lui a répondu de la plus belle des manières en s'interposant avec brio face à Mandzukic (26e), Alaba (76e), Schweinsteiger (87e) et surtout Robben, qui a perdu deux gros duels (30e et 43e).

A l'heure de jeu, Ribéry a lancé Robben, dont le centre en retrait a trouvé Mandzukic, qui n'a eu qu'à pousser le ballon au fond des filets alors qu'il était hors-jeu au départ de l'action (60e, 1-0). Le coup de grâce ? Pas du tout. Sur un mauvais coup de Dante sur Reus, Gündogan a redonné espoir aux Jaunes de Dortmund en égalisant sur penalty (68e, 1-1). Averti, le Bayern n'a jamais lâché et a maintenu le cap grâce à un Müller omniprésent. Et Robben a enfin gagné un duel face à Weidenfeller. Le dernier de la partie. Le plus important. A la 89e, le Néerlandais a trouvé la clé (2-1), suite à une talonnade heureuse de Ribéry. Sans trembler, il glisse magistralement le ballon lentement au fond des filets. La délivrance pour un joueur qui a perdu des finales (Mondial 2010 et Ligue des champions en 2010 et 2012). Le but du bonheur assurément pour le dernier match de Jupp Heynckes sur le banc munichois. Le Bayern Munich et Robben peuvent rêver d'un historique triplé en cas de victoire le 1er juin face à Stuttgart en coupe d'Allemagne.

Annoncia S, avec francefootball.fr

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