mardi 28 mai 2013 par LG Infos

Le Festival de danse contemporaine qui a démarré, le 22 mai 2013, a pris fin le 25 mai dernier, à Abidjan. Cette 2e édition a eu pour fait marquant la richesse des prestations sur la scène du Goethe Institut ou celle de l'ancienne mairie de Cocody (village du festival), lieux qui ont servi de cadre pour le déroulement de cette édition 2013. Afrik Urbanarts s'est fait remarquer par ses créations faites et/ou interprétées par des femmes. D'où le thème du Festival : La formation pour une meilleure intégration de la femme africaine dans l'industrie culturelle. Jenny Mezile, directrice du festival, a invité les femmes à plus s'impliquer dans les domaines de l'art, parce qu'elles y ont leur place, et ne pas se limiter aux travaux ménagers. Pour Massidi Adiatou, directeur artistique de ce festival, c'est le regard sur la danse en Côte d'Ivoire qui devrait changer. Une confrontation des spectacles ivoiriens à ceux des autres parties du monde a donné une certaine saveur à la fête. Les participants ivoiriens et étrangers ont démontré leur génie en créativité et dans l'innovation. La compagnie Bisanwê du Burkina Faso, constituée de deux danseuses a ouvert le bal des spectacles avec Destin violé 4. Sur cette lancée, la compagnie Zondo du Togo a présenté Mon histoire. La compagnie Okou'l de Côte d'Ivoire a séduit le public, avec Esprit voyageur. Quand la compagnie Sabot du Vent, venu du Tchad, a fait montre de sa riche expérience en danse contemporaine. La pièce Défunt emprunte au drame ses expressions corporelles douloureuses dans un ballet mortuaire. La collaboration Félix Bürkle (Allemagne) et Hema Sundari Vellaluru (Inde) en plus du solo de Nobuyoshi du Japon ont apporté cette découverte exotique au festival. Jenny Mezile, directrice d'Afrik Urbanarts, a salué le soutien de l'institut Goethe pour son apport à la réalisation de ce festival.

R. D

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