mercredi 12 juin 2013 par Le Patriote

Les frontistes ont célébré récemment des mères triées sur le volet du militantisme. Cela peut se comprendre pour un parti qui a toujours fonctionné sur des bases partisanes et tribales. A cette occasion, les tenants du FPI n'ont pas manqué d'accuser les nouvelles autorités d'installer un Etat de non droit . Ces propos ont dû faire pouffer de rire, plus d'une personne dans notre pays. La mauvaise foi ne finit pas d'être manifeste au c?ur de la refondation. Depuis l'avènement du président Alassane Ouattara, il est de notoriété que la liberté d'expression, la démocratie, le respect des droits de l'homme sont des réalités bien palpables. A preuve, les anciens tenants du pouvoir tiennent des propos inacceptables sur le régime, dans la tolérance la plus totale. A la vérité, en parlant ainsi, les frontistes ouvrent le procès de leur propre gouvernance. Pendant la décennie de règne Gbagbo, le sang n'a jamais cessé de couler. Pour un oui ou pour un non, les opposants étaient assassinés en toute impunité. N'est-ce pas sous le FPI que le pays a connu son premier charnier ? N'est-ce pas encore sous le FPI que les escadrons de la mort s'invitaient nuitamment chez les citoyens, pour les assassiner froidement ? N'est-ce pas Laurent Gbagbo qui déclarait avancer en dépit des mille morts à gauche et à droite ? Les Ivoiriens ont encore souvenance que sous la décennie de la refondation, il a été impossible pour l'opposition de marcher pour les avancées démocratiques. On a vu comment une armée naguère aux ordres n'a pas manqué d'ouvrir le feu sur les manifestants. Au lendemain de sa défaite électorale en 2010, la refondation n'a pas hésité à jeter ses tueurs et gardes-chiourmes à la poursuite des Ivoiriens, avec un lourd bilan de plus de 3000 morts. Ces faits sont consignés dans la trame de notre histoire commune. Au regard de tous ces éléments, il va sans dire que le FPI est mal placé pour parler de mise en mal de l'Etat de droit. Ses tenants doivent avoir le profil bas et surtout demander pardon au peuple ivoirien, pour les exactions commises. Au lieu de servir du verbiage à longueur de journée l

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