vendredi 14 juin 2013 par Le Democrate

Ça n'étonnera pas grand monde. Le président de l'Assemblée nationale de la Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, a affirmé, mercredi à Dakar, son soutien à la candidature d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de 2015 pour un second mandat, dans le but de consolider les acquis économiques et démocratiques.

Je ne serai pas candidat en 2015. Je me mets à la disposition du président Alassane Ouattara pour faire en sorte qu'il ait un second mandat. Parce que le premier mandat d'Alassane Ouattara a été exclusivement consacré à renouer les fils qui s'étaient distendus, cassés entre les fils et filles, a indiqué Soro lors d'un entretien avec la presse.

Poursuivant son propos, l'ancien chef rebelle a souligné que durant son 1er mandat, M. Ouattara s'est mis au travail au plan économique et la Côte d'Ivoire est revenue à niveau.

C'est encourageant avec le taux de croissance du PIB de la Côte d'Ivoire. Il s'attèle à donner un outil de défense et de sécurité avec les réformes. Sur le plan diplomatique, la Côte d'Ivoire est revenue sur le plan international. A mon avis, il faut lui donner un second mandat pour consolider les acquis, a ajouté le chef des parlementaires ivoiriens.

Abordant la question de la réconciliation nationale en cours, le président de l'Assemblée nationale s'est réjoui de ''la tranquillité qui a prévalu'' en Côte d'Ivoire lors des élections législatives et locales.

Guillaume Soro a affirmé que toutes les ethnies vivent en harmonie dans le pays, déplorant du même coup la non-participation de l'ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI), aux dernières élections locales.

Accompagné d'une délégation composée essentiellement de députés, Guillaume Soro est en visite officielle du 10 au 14 juin à Dakar, où des rencontres avec le président Macky Sall, le Cardinal de Dakar, Théodore Adrien Sarr et le président de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse sont au programme.

Notons pour finir que selon certains observateurs, le président de l'Assemblée nationale, se préparerait pour la succession de Ouattara en 2020. Ce dernier man?uvrerait pour s'emparer du RDR, le parti de l'actuel président, en vue de cette échéance.

Reste désormais la question de savoir si Guillaume Soro ne sera pas inquiété, entre temps, par la justice, notamment internationale, quant à ses responsabilités dans les meurtres survenus lors de la période de la rébellion et la crise post électorale.

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