samedi 22 juin 2013 par AIP

Guiglo - Un atelier de formation sur les risques d'apatridie a été initié, lundi, par le gouvernement ivoirien, conjointement avec le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les
réfugiés (Unhcr), au centre Nazareth de Guiglo, sur le thème ?'Lutte contre les risques d'apatridie dans l'ouest de la Côte d'Ivoire; quelle implication des autorités locales ??'.

Pilotée par le service d'aide et d'assistance aux réfugiés et apatrides (Saara) du ministère ivoirien des Affaires étrangères, la formation présidée par M. Koné Messamba, préfet de région du Cavally, a vu la participation de toutes les autorités administratives, politiques, coutumières et les populations des trois régions du Tonkpi, Guémon et Cavally.

Au cours des travaux, M. Evariste Koffi Yapi, directeur général de la coopération multilatérale, a montré toute l'importance que l'Etat accorde aux autorités administratives dans ce processus de réfection des registres de l'Etat civil. ?'Facilitez l'enregistrement des naissances et décès survenus pendant la crise. Vous êtes le maillon essentiel dans ce processus de réfection des registres d'Etat civil'', leur a-t-il dit.

Quand à Mme Anne Encontre, représentante du directeur des affaires humanitaires et des ONG du Hcr, elle a rassuré l'Etat en disant que '' le Hcr prêt à accompagner la Côte d'ivoire dans cette mission afin d'éviter que des hommes et femmes deviennent des apatrides dans le pays''.

Le 28 janvier, le gouvernement ivoirien et le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés ont signé un accord de partenariat ayant pour but de résoudre le problème de personnes, susceptibles d'être frappées d'apatridie, en raison de leur incapacité à prouver leur citoyenneté ou nationalié en Côte d'Ivoire. Leur nombre est estimé à quelque 400.000 sujets, d'après des données fournies par ces services.
(Aip)
Tt/ik/nf

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